JO 2022 : Pékin est élue Ville Hôte des Jeux d’hiver (DIRECT)

  • 12h12 : Le détail du scrutin témoigne de l’incertitude qui planait durant les derniers jours :

Pékin remporte l’organisation des Jeux par 44 voix contre 40 pour Almaty.

  • 11h48 : Après les JOJ 2020, place à l’attribution des Jeux d’hiver de 2022 : Qui d’Almaty (Kazakhstan) ou Pékin (Chine) sera élue ?

Si la première s’impose, ce sera la première fois qu’une ville d’Asie centrale organisera les Jeux d’hiver. Si la seconde s’impose, ce sera la première fois qu’une Ville Olympique organisera les Jeux d’été et les Jeux d’hiver.

PÉKIN entre dans l’Histoire des Jeux Olympiques et devient la première Ville Olympique à réaliser le doublé.

Le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits - CIO)
Le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits – CIO)
  • 11h37 : Le Direct reprend.

Juste avant de désigner la Ville Hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver 2020, un petit clip vidéo a permis de visualiser les images marquantes de la première édition de l’événement, à Innsbruck (Autriche) en 2012.

Les clips des candidatures de Brasov (Roumanie) et Lausanne (Suisse) ont également été diffusés.

LAUSANNE est élue Ville Hôte des JOJ 2020 par 71 voix contre 10 pour Brasov.

  • 10h56 : C’est fait ! Les membres du CIO sont parvenus à élire une Ville Hôte.

L’annonce du résultat doit intervenir à 11h30.

  • 10h42 : Cette fois-ci, le vote semble réellement clos. Christophe de Kepper laisse les scrutateurs compter les voix.
  • 10h32 : Christophe de Kepper annonce : « Il semblerait qu’il y ait eu des interférences entre tablettes. Nous ne sommes pas certains de l’intégrité du vote. On va donc faire un vote sur bulletin papier ».
  • 10h26 : « Le vote est clos ».
  • 10h22 : « Le vote est ouvert » déclare Christophe de Kepper.
  • 10h17 : Le test est terminé. Le vote va commencer.

Les noms des deux Villes Candidates se trouvent, par ordre alphabétique, sur les tablettes.

Les trois membres chinois du CIO ainsi que le Président, Thomas Bach, ne participeront pas au scrutin olympique.

  • 10h09 : Le vote va désormais pouvoir débuter. L’instant tant attendu par les deux Villes Candidates depuis 2013.

Un vote-test va avoir lieu hors-caméra. Ensuite, le vote officiel se déroulera selon des modalités différentes que lors de la précédente élection.

Ainsi, le vote ne se déroulera plus à l’aide de boitiers électroniques, mais sur tablettes. Chacun des membres votants – 85 aujourd’hui, sachant qu’il faut exclure les 3 membres chinois ainsi que Thomas Bach qui en sa qualité de Président du CIO ne participe pas au scrutin – va de fait obtenir une tablette, sur laquelle il pourra effectuer son choix : Almaty ou Pékin

  • 10h05 : Une question vient du Prince Feisal Al-Hussein (Jordanie).

La nature de la question concerne la distance et le temps de trajet entre les 3 pôles développés par la candidature de Pékin 2022, à savoir Pékin, Zhangjiakou et Yanqing.

La réponse rappelle les chiffres communiquées par Pékin 2022 et qui font état d’un temps de trajet de 50 minutes entre Zhangjiakou et Pékin (4 à 5h aujourd’hui) grâce à l’aménagement à venir d’une ligne à grande vitesse.

  • 09h46 : La présentation des grandes lignes du Rapport d’évaluation des Villes Candidates va débuter et ce, avant que le vote ne commence.

Avant qu’Alexander Zhukov, Président de la Commission d’évaluation, n’arrive à la tribune, une vidéo avec les plus belles images des Jeux d’hiver de Sotchi 2014 est projetée dans la salle de Session.

Comme l’explique Thomas Bach, « une procédure ouverte et transparente de deux ans arrive à son terme aujourd’hui ».

Le Russe Alexander Zhukov rejoint la tribune.

« Merci Monsieur Le Président pour cette vidéo avec des moments inoubliables. Félicitations pour cette nouvelle salle de Session. Ayant siégé au Parlement de mon pays, cela me rappelle des choses ».

Alexander Zhukov explique que, même adoptée tardivement fin 2014, la réforme Agenda 2020 a permis de modifier la procédure et notamment de réduire les coûts des visites sur les sites.

La durabilité et l’expérience des athlètes sont désormais pleinement mentionnés et pris en considération dans le Rapport d’évaluation.

De nouvelles informations sont parvenues à la Commission d’évaluation depuis la publication du Rapport d’évaluation, en juin dernier. Almaty 2022 a ainsi fait savoir qu’elle était en mesure de mobiliser plus de 31 000 chambres, soit au-dessus de la capacité demandée par le CIO. Pékin 2022 n’a pas fait de modification ou d’apport.

  • 09h00 : Les discussions reprennent, mais cette fois, la 128e Session du CIO a investi la nouvelle salle de Session.

Aménagé sur le modèle d’un hémicycle, cette salle doit être l’incarnation « de nos échanges et de l’Agenda 2020 » a affirmé Thomas Bach.

« Sachez que j’ai également discuté avec les candidatures, qui ont particulièrement apprécié la disposition de notre nouvelle salle de Présentation et d’Annonce » a poursuivi le Président de l’institution olympique.

La vice-Premier Ministre, Liu Yandong, et le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
La vice-Premier Ministre, Liu Yandong, et le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits – CIO / Ubald Rutar)
  • 06h50 : Le Maire de Pékin répond au Prince Albert de Monaco.

« Le développement durable et la durabilité font partie de nos principes fondamentaux pour notre candidature. Pour le site de Pékin, nous aurons 12 sites dont 11 découlent des JO 2008. Nous nous inspirerons également des autres Villes Hôtes des Jeux ».

  • 06h48 : La présentation est terminée. Place aux questions-réponses avec la salle.

Comme pour Almaty, le Prince Albert de Monaco demande la parole :

« Je tiens à féliciter la délégation de Pékin. Une petite question en ce qui concerne vos plans de durabilité. Vous en avez fait mention, mais peut-être pourriez vous détailler plus encore vos plans de durabilité ».

  • 06h41 : La vice-Premier Ministre Liu Yandong prend la parole à son tour et réitère le plein soutien à la candidature.

« Le sport peut changer la société et le monde. Le Mouvement olympique en est la meilleure preuve » affirme Liu Yandong, avant de rappeler la volonté des autorités de permettre l’accès de 300 millions de Chinois à la pratique des sports d’hiver.

« La Chine est un pays stable politiquement, prospère économiquement. Nous tiendrons nos promesses » déclame également la vice-Premier Ministre en langue chinoise.

Liu Yandong, vice-Premier Ministre (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
Liu Yandong, vice-Premier Ministre (Crédits – CIO / Ubald Rutar)
  • 06h39 : Le nouveau clip promotionnel de Pékin 2022 mise pleinement sur la culture chinoise. Musique traditionnelle, feu d’artifice…

Même avec une telle vidéo, l’enthousiasme manque dans la présentation chinoise.

  • 06h32 : La candidature de Pékin fait rire le Président Thomas Bach et la Commission exécutive.

Yang Yang, membre du CIO, intervient juste après Yao Ming, star chinoise du basketball… et très grand ! La différence est frappante :

« J’ai toujours plaisir à me tenir debout à tes côtés. Oui, je suis debout ! »

  • 06h28 : Si la présentation chinoise se veut professionnelle, elle n’est toutefois pas aussi passionnante et enthousiasmante que celle d’Almaty.

La candidature du Kazakhstan a réellement marqué les esprits et marqué des points. Peut-être LE moment décisif de la journée.

  • 06h21 : La délégation chinoise évoque plusieurs chiffres-clés, dont la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de 7,5% en 2014.

L’industrie chinoise des sports, représentera 800 milliards de dollars d’ici 2020. Somme considérable, à mettre en parallèle et en perspective avec la volonté de Pékin 2022 de permettre l’accès aux sports d’hiver à 300 millions de Chinois.

Une partie de la délégation chinoise (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
Une partie de la délégation chinoise (Crédits – CIO / Ubald Rutar)
  • Liu Peng, Président du CNO Chinois aborde la délicate question de l’enneigement.

« Les Jeux de Pékin 2022 mobiliseront un système de production de neige artificielle pour compléter notre enneigement naturel ».

Almaty n’a absolument pas fait référence à une telle éventualité. Il faut dire que le niveau d’enneigement n’a rien de comparable entre les deux Villes Candidates.

  • Maire de Pékin, Wang Anshun prend la parole.

Déjà présent au sein de la candidature et de l’organisation des JO de Pékin 2008, Wang Anshun fait évidemment une référence au succès des JO Chinois et rappelle un chiffre : 92% des Chinois soutiennent la candidature pour 2022.

Le Maire évoque aussi le grand projet aujourd’hui effectif à Pékin et en Chine : le plan anti-pollution d’un montant colossal de 130 milliards de dollars. La pollution – notamment au smog – est l’un des points faibles de Pékin 2022, la candidature se doit donc d’apporter des éléments concrets.

Wang Anshun aborde un autre point déterminant de son projet : la ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou et plus largement, la problématique des transports.

Comme une réponse à Almaty 2022, le Maire de Pékin appuie la candidature de sa ville sur la qualité des infrastructures, notamment hôtelières, ainsi que sur l’hospitalité et la culture chinoise.

  • Absent à Kuala Lumpur, le Président de la République Populaire de Chine intervient néanmoins au travers d’un clip vidéo.

Le Président réitère notamment son soutien à la candidature de Pékin 2022 et trace des perspectives de développement communes entre la Chine et le Mouvement olympique.

  • Membre du CIO, Yu Zaiqing prend le premier la parole.

La candidature de Pékin peut s’appuyer, à l’inverse d’Almaty et du Kazakhstan, sur la présence de trois membres au sein du CIO.

  • 05h56 : Après Almaty, place à Pékin.

La capitale chinoise est représentée par une délégation de onze personnes. Comme pour Almaty, la délégation est saluée par le Président du CIO. Applaudissements également, mais peut-être un peu moins nourris que pour la cité kazakh.

Le Premier Ministre du Kazakhstan, Karim Massimov, et le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits - CIO / Ian Jones)
Le Premier Ministre du Kazakhstan, Karim Massimov, et le Président du CIO, Thomas Bach (Crédits – CIO / Ian Jones)
  • 05h26 : La délégation d’Almaty quitte la salle sous les applaudissements.

Des « Almaty, Almaty » ont même été entendus dans l’assistance des supporteurs de la candidature, rapidement recouverts par la tonitruante musique.

Indéniablement, Almaty 2022 a livré un message symbolisé par l’enthousiasme de ses intervenants et en particulier par le Premier Ministre. Des prises de risque, des applaudissements nourris.

  • 05h24 : Le Centre de glisse et le site pour le patinage seront les seuls sites à construire.

« Actuellement, les chantiers sont achevés à 67% » indique le Premier Ministre en réponse à la question formulée.

  • 05h21 : Selon la formule consacrée, Thomas Bach remercie Almaty 2022 pour cette « excellente présentation » et donne la parole à la salle.

Le Prince Albert II de Monaco demande la parole.

« Mes félicitations à Almaty pour leur présentation. Une question en guise de précision. Vous avez indiqué qu’il n’y aurait que 2 sites à construire. Cependant, nous avons pu constater qu’il y avait des sites en construction et nous ne sommes pas sûrs que ce soient des sites prévus pour l’Universiade d’hiver 2017 ».

  • 05h18 : Après les présentations, dernière déclaration en vidéo, avec notamment une mise en scène de Denis Ten.

Ce clip vidéo était en préparation il y a quelques mois dans les montagnes enneigées d’Almaty. La fin de la vidéo est particulièrement applaudie par les membres du CIO présents dans la salle. Bon signe pour la suite ?

  • 05h16 : Le Premier Ministre du Kazakhstan fait une véritable déclaration d’amour aux membres du CIO et prend un engagement des plus ambitieux :

« Almaty n’est pas un choix risqué. C’est une chance en or. En votant Almaty 2022, vous dormirez tranquille pendant 7 ans. Nous sommes une chance pour l’Agenda 2020. Je salue nos voisins chinois qui s’investissent pour le sport, mais nous, nous voudrions les Jeux pour la première fois ».

  • 05h10 : Le Maire d’Almaty s’exprime en avant dernière position. Il annonce :

« Nous gardons le meilleur pour la fin. Le Premier Ministre de notre pays clôturera notre présentation ».

Comme il le mentionne, les Jeux ne seront pas un tremplin pour aménager des sites sportifs – 80% existants à l’horizon 2017 – mais seront utiles pour moderniser le Kazakhstan et développer l’économie et les réformes sociétales et sociales.

  • 05h09 : Ambassadrice de la candidature, une nouvelle athlète intervient à la tribune.

Almaty présente sa deuxième candidature en 15 ans. Une donnée à prendre en considération en vue du scrutin à venir.

Une partie de la délégation d'Almaty 2022 (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
Une partie de la délégation d’Almaty 2022 (Crédits – CIO / Ubald Rutar)
  • 05h00 : Denis Ten, fierté du sport kazakh s’avance à son tour à la tribune et parle de son parcours.

« En tant qu’athlète, j’aimerai évidemment que l’on gagne l’organisation des Jeux. Quand j’étais jeune, j’étais un enfant hyper-actif. Mais j’ai pu m’investir dans plusieurs sports.

Il y a 17 ans, la situation n’était pas la même. Aujourd’hui, les choses ont changé pour l’accès aux sports d’hiver. Je suis ici pour les enfants, pour les jeunes qui font du patinage avec des bouteilles en plastique ».

  • Natalya Sipovitch, chef du protocole au CNO du Kazakhstan prend la parole en Français.

« Notre splendide chaîne de montagne offre chaque année 8 mètres de neige fraîche ».

Nouvelle référence subliminale au manque d’enneigement de Pékin. Décidément, Almaty 2022 semble vouloir tenter le tout pour le tout afin de s’imposer.

  • 04h49 : Le Ministre des Sports veut partager avec le CIO les raisons qui font d’Almaty, le meilleur choix.

« Notre plan compact a été jugé comme l’un des meilleurs de ces trente dernières années. Les 13 sites se trouvent sur deux zones et l’ensemble, dans un rayon de 30 kilomètres. C’est un fait. Nous planifions ceci afin que les athlètes soient parfaitement détendus ».

Seuls deux sites devraient être construits par Almaty 2022 et le Ministre de lancer :

« Quand avez-vous récemment entendue une telle entreprise ? »

Une manière là-aussi, de pointer Pékin, sa gabegie financière de 2008, mais aussi Sotchi 2014.

Comme le rappelle le Ministre, peu de villes peuvent aujourd’hui prétendre à accueillir les Jeux d’hiver.

« Même au mois de mars, nous avons de la neige fraîche ! Imaginez les images formidables retransmises par les chaînes de télévision à travers le monde ! « 

Andrey Kryukov à la tribune (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
Andrey Kryukov à la tribune (Crédits – CIO / Ubald Rutar)

« Almaty, c’est un retour aux bases des Jeux d’hiver, à la simplicité. Almaty, c’est une vraie ville de sports d’hiver, avec de la vraie neige ».

Pékin appréciera certainement…

  • 04h40 : La présentation d’Almaty 2022 débute par une présentation d’une « ville moderne », cosmopolite et rassemblant « 40 religions ».

« Nous avons bien conscience que vous ne connaissez sans doute pas Almaty aussi bien que d’autres villes. Ce matin va nous permettre de présenter notre ville. Vous voyez sur l’écran nos magnifiques parcs, notre vie nocturne fantastique… mais il y a des choses que vous ne pouvez pas voir ici, comme la chaleur et la sympathie des gens ».

La délégation entend permettre l’ouverture du Kazakhstan au reste du monde et lance une invitation explicite aux membres du CIO, sous les applaudissements :

« On vous attend à Almaty ! »

  • 04h37 : Un clip vidéo fait une promesse :

« La promesse d’un pays féérique, où l’hiver permet de vivre vos rêves. Almaty 2022, c’est la vérité et la réalité de l’hiver. C’est de la vraie neige, ce sont les sports d’hiver ».

  • 04h33 : La délégation d’Almaty (Kazakhstan) fait son entrée dans la salle de Présentation.

Applaudissements nourris et musique de circonstance. Le Président du CIO, Thomas Bach, accueille et salue chacun des membres de la délégation. Les membres de l’institution olympique prennent place dans la salle, face à la tribune.

La délégation est dirigée par le Premier Ministre. Egalement présent, le Maire d’Almaty et le Président du Comité Olympique du Kazakhstan.

30 pensées

  1. Grosso modo nous restons quoi qu’il arrive dans le gigantisme le plus total. Je m’explique.
    Pensez vous vraiment que Pékin ne va pas vouloir encore faire plus qu’il l’ont déjà fais (2008 et 2014) ? N’oublions pas que l’année dernière nous avons plus ou moins assistez à des JO d’été, cas des jeux de la jeunesse, censé être moins coûteux et moins expansif.

    Le CIO a voulu certes, donner une sécurité en ayant une ville possédant une grande partie des équipements qui ont été déjà construit tout comme Almaty d’ailleurs grâce aux jeux asiatiques de 2011,mais des choses négative vont à nouveaux se pointer; je ne parle pas des droits de l’homme car Almaty n’est pas non plus une démocratie, je parle par exemple de l’environnement quand on sais que de la neige artificiel sera pomper dans des lacs (sains) comme se fut le cas à Sotchi.

    Il me tarde d’être en 2017 pour cette fois ci désigner les JO 2024, et là nous verrons vraiment si le CIO aura bien retenu ses erreurs.

  2. Haaaa oui très serré comme vote 44 pour Pékin contre 40 pour Almaty. Certains trouveront quand même assez étrange ce « problème » de vote. ; – )

      1. On pouvait plus s’y attendre pour les JOJ que pour les JO, Lausanne était quasi assurée de les avoir; petit victoire française aussi car si je ne trompe pas certains équipement de chez nous serviront, non ?

  3. Le vote a été serré, avec une incertitude concernant son déroulement. Don’t act. A titre personnel, je suis déçu car Almaty proposait un dossier cohérent et solide, qui adhérait pleinement à l’agenda 2020, quant à la présentation finale, ce fut un sans faute. Le CIO s’est dirigé une fois de plus vers la « sécurité », si l’on peut dire…car, à mon avis, Beijing fera parler d’elle ces 7 prochaines années ( enneigement insuffisant, coût réel de la ligne à grande vitesse? sa construction sera-t-elle terminée à temps?) Quant aux stations de ski, tout ou presque y est à construire, le budget acté me semble illusoire. Et puis, entre Pyeongchang 2018, Tokyo 2020 et maintenant Beijing 2022, on frise la saturation…Mais ce choix reste compréhensible et logique économiquement: en 2001, le CIO ne pouvait pas tourner le dos à un marché potentiel représentant plus de milliard de personnes. Aujourd’hui, à l’heure ou le marché des sports d’hiver stagne, cette élection vise un marché de plus trois cents millions de personnes. Félicitation tout de même à Beijing 2022, quant à Almaty, son histoire olympique ne fait que commencer…de la meilleure des façons!

    1. Pour moi, je ne me fais pas de soucis pour Almaty, ils les auront la prochaine fois…mais quand viendra le tour de l’Asie on peut dire pour 2030 voir 2034 par exemple, car l’Amérique semble plus proche d’une obtention,sauf si les américains et les canadiens persistent pour 2024 et que l’une de leurs candidatures obtient le jackpot.

      Il est vrai que l’Asie est énormément récompenser et pas des moindres puisqu’il s’agit des 3 locomotives du contient, qui se succéderont deux ans l’un après l’autre. Comme la dit Thomas Bach, et il est aussi visible que l’économie mondiale change et que le futur se trouve en Asie.

      Maintenant, que la Chine, la Corée du Sud et le Japon ont été gracieusement servis, quelle autre pays asiatique pourra bénéficier de cette opportunité de pouvoir un jour les organiser : Le Kazakhstan, je l’ai dis oui, le Qatar, Singapour ou encore l’Inde l’autre mastodonte en puissance ?

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