JO 2024 : Pour Thomas Bach, Président du CIO, « Boston n’a pas tenu les promesses qu’elle avait faites au Comité Américain »

Le propos est dur, sévère et témoigne sans doute de l’image désastreuse donnée par la candidature olympique de Boston 2024 auprès du Comité International Olympique (CIO).

Avant la 128e Session de l’institution, ce vendredi, le Président Thomas Bach est intervenu concernant le retrait de la candidature américaine et la recherche d’une alternative par le Comité Olympique des États-Unis (USOC).

(Crédits - Boston 2024)
(Crédits – Boston 2024)

« De l’extérieur, j’avais cessé de suivre [les péripéties entourant la candidature]. C’était très déroutant. A chacune des journées, il y avait un nouveau projet, de nouvelles personnes ou de nouvelles idées. Je ne suivais plus.

Mais ce que nous avons pu constater, c’est que Boston n’a pas tenu les promesses qu’elle avait faites au Comité Américain » a notamment déclaré Thomas Bach, qui ne doute pas néanmoins que l’USOC parviendra à trouver une ville d’ici le 15 septembre 2015.

Cette déclaration a en tous cas de quoi écorner durablement l’image de marque de Boston.

Ville dynamique, sportive et universitaire, la principale cité du Massachusetts misait sur ces trois éléments pour convaincre l’USOC puis le CIO. Mais si la première partie de course fut relativement aisée, avec une victoire sur Los Angeles (Californie), San Francisco (Californie) et Washington (District of Columbia), Boston n’a pas réussi à transformer l’essai par la suite et à passer le cap de l’opinion publique.

Aujourd’hui, l’USOC se cherche donc un remplaçant et devrait probablement se tourner vers l’expérimentée et reconnue, Los Angeles.

14 pensées

  1. Cela tranche avec les discours généralement très consensuels de ses prédécesseurs. Thomas Bach impose sa marque, les Américains ont dû être sonné par cette sortie…Leur tâche s’annonce encore plus lourde à Kuala Lumpur

  2. Je pense aussi. Comme on dit au Canada, Boston vient de manger toute une volée.

    Mais attention, tout peut évoluer très vite dans le sens opposé. Toutefois, l’USOC a toute une côte à remonter. Car en lisant entre les lignes, on s’aperçoit que la critique cible aussi le comité américain. Celui-ci est attendu au tournant et n’aura pas le droit à l’erreur. Los Angeles a plutôt intérêt à s’armer solidement, car la moindre faille sera pointée du doigt par le CIO…Ce qui fragilise la candidature, avant même son dépôt éventuel.

Laisser un commentaire