JO 2024 : Matteo Renzi s’implique dans la candidature de Rome et réitère le soutien du Gouvernement

Au moment où Giovanni Malago, Président du Comité Olympique Italien (CONI) s’apprête à s’envoler pour Kuala Lumpur (Malaisie) afin d’assister à la 128e Session du Comité International Olympique (CIO), le Président du Conseil, Matteo Renzi, a réitéré le soutien gouvernemental à l’égard de la candidature de Rome 2024.

Ce mercredi matin, durant 45 minutes, Matteo Renzi a en effet reçu Giovanni Malago au sein du Palais Chigi pour lui adresser un nouveau message de soutien.

« Le Gouvernement confirme l’adhésion pleine et entière à la candidature de Rome.

Giovanni, donnez mes salutations au Président Bach [lors de votre voyage à Kuala Lumpur] et dites-lui que j’espère le rencontrer bientôt. Je serais heureux de l’accueillir à nouveau en Italie » a notamment affirmé Matteo Renzi, en faisant une référence explicite au séjour du CONI en Malaisie.

Matteo Renzi et Giovanni Malago (Crédits - CONI / ANSA)
Matteo Renzi et Giovanni Malago (Crédits – CONI / ANSA)

Il faut dire qu’à l’instar des autres candidatures à l’organisation des JO d’été de 2024, Rome sera représentée à Kuala Lumpur par ses représentants au sein du CIO.

Cette représentation aura deux objectifs : d’une part, écouter et analyser le ressenti des membres de l’institution sur la fin de la procédure pour les JO 2022 et le début de celle pour les JO 2024, et d’autre part, commencer l’intense travail promotionnel qui s’échelonnera au mieux, jusqu’à l’été 2017.

Kuala Lumpur est une première date sur le chemin des villes intéressées par l’accueil des Jeux de 2024. Rio de Janeiro (Brésil) sera une autre date majeure.

La cité carioca organisera les premiers Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de son Histoire, l’été prochain, et les Villes Candidates se devront d’être présentes sur les abords de Copacabana.

Matteo Renzi ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Le Président du Conseil Italien a ainsi promis au Président du CONI, un déplacement au Brésil en 2016.

L’occasion évidemment de soutenir la délégation des athlètes italiens. L’occasion surtout de conforter le soutien gouvernemental, un soutien qui avait tant fait défaut à la candidature de Rome 2020.

Le CIO s’en souvient encore. Matteo Renzi aura donc l’opportunité d’atténuer ce délicat souvenir.

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