JO 2026 : La Nouvelle-Zélande sur le point de renoncer

Malgré l’enthousiasme affiché par le consultant en marketing, Bruce McGechan, et en dépit de la réforme olympique Agenda 2020 et des encouragements du Président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, la Nouvelle-Zélande ne devrait pas s’aligner dans la course à l’organisation des Jeux d’hiver de 2026.

A l’automne 2014, Bruce McGechan avait pourtant apporté des données chiffrées relatives à l’accueil éventuel des JO et avait soumis l’idée d’une étude de faisabilité au Comité Olympique Néo-Zélandais. Mais celui-ci ne devrait toutefois pas aller plus loin et ne devrait donc pas présenter de plan au Gouvernement.

(Crédits - Bruce McGechan)
(Crédits – Bruce McGechan)

Selon Bruce McGechan, l’organisation des Jeux à Queenstown (épreuves de neige) et à Auckland (épreuves de glace) aurait pu offrir « un énorme avantage économique pour la Nouvelle-Zélande, principalement grâce à l’essor touristique. Si les coûts sont contrôlés, cela constitue presque une évidence ».

En octobre 2014, le consultant en marketing estimait d’ailleurs à 5,6 milliards de dollars (5,015 milliards d’euros), les retombées économiques éventuelles entre 2026 et 2031.

En mai dernier, Bruce McGechan et son cabinet marketing avaient ensuite appuyé ce propos en réalisant une étude de pré-faisabilité.

Cette dernière faisait alors état d’un investissement de l’ordre de 862,5 millions de dollars (772,5 millions d’euros) pour l’aménagement des infrastructures sportives, dont 595 millions à la charge de l’État (532,9 millions d’euros).

A elles seules, les cinq arénas nécessaires pour l’accueil des épreuves de glace représentaient 500 millions de dollars de dépenses (447,83 millions d’euros), tandis que les Villages Olympiques de Queenstown et Auckland pesaient quelques 248 millions de dollars (222,12 millions d’euros).

Vue de Queenstown et des montagnes environnantes (Crédits - Site officiel de Queenstown)
Vue de Queenstown et des montagnes environnantes (Crédits – Site officiel de Queenstown)

Si ce retrait venait à se confirmer, la Nouvelle-Zélande rejoindrait alors l’Espagne dans les rangs des candidats forfaits. Après avoir été élue à la tête de la cité catalane, la nouvelle Maire de Barcelone a en effet annoncé l’abandon de toute ambition olympique pour les années à venir, mettant ainsi un terme à une potentielle candidature aux JO d’hiver de 2026.

Pour l’heure, cette échéance demeure largement dominée par les États-Unis, plusieurs villes ayant d’ores et déjà engagé des études (Salt Lake City, Lake Placid, Reno / Lake Tahoe, Denver et Anchorage) pour – le cas échéant – remporter l’adhésion du Comité Olympique Américain (USOC) puis celle du CIO.

Le « Vieux Continent » pourrait néanmoins être représenter dans la course aux anneaux olympiques, puisque Lillehammer (Norvège) – hôte des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse 2016 – et Stockholm (Suède) ont affirmé leur intérêt respectif.

Une pensée

  1. C’est bien dommage. La Nouvelle-Zélande avait un fort potentiel pour accueillir les jeux d’hiver. Bien que je ne pensais pas que la candidature néo-zélandaise pour réussir à obtenir les jeux pour 2026. Mais une candidature pour 2030 ou 2034 aurait était forte. Le seul gros point faible était la distance entre Auckland et Queenstown.
    A défaut des jeux d’hiver, j’imagine bien une candidature aux jeux olympiques de la jeunesse, aussi bien pour l’été avec Auckland et pour l’hiver avec Dunedin ou Christchurch l’une et l’autre coorganisé avec Queenstown.

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