Mondiaux de Natation 2021 et 2023 : Sept pays candidats

Dans quelques semaines, le 30 juin prochain, la Fédération Internationale de Natation (FINA) se réunira pour faire le point sur l’organisation à venir des Championnats du Monde de Kazan (Russie) mais abordera également les échéances futures, de 2021 et 2023 pour lesquelles les candidats semblent d’ores et déjà nombreux.

Ainsi, alors que les Mondiaux 2021 devaient initialement avoir lieu à Budapest (Hongrie), le retrait soudain de Guadalajara (Mexique) a finalement précipité l’organisation hongroise à 2017. Ce changement de lieu a eu pour conséquence directe de remettre en jeu l’attribution des Mondiaux 2021 et de lancer le processus pour ceux de 2023.

Visuel du futur Centre Aquatique de Budapest (Crédits - Fédération Hongroise de Natation)
Visuel du futur Centre Aquatique de Budapest (Crédits – Fédération Hongroise de Natation)

Aujourd’hui, pas moins de sept pays auraient fait mention de leur intérêt auprès de l’instance de la natation mondiale.

L’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, mais aussi la Chine, le Japon, la Turquie et le Qatar semblent en effet intéressés par ces compétitions d’envergure internationale.

L’Allemagne pourrait profiter de sa candidature olympique pour mettre en avant sa volonté d’obtenir les Mondiaux de natation. L’aménagement du quartier portuaire de Kleiner Grasbrook dans le cadre du projet olympique de Hambourg et la construction d’un Centre Aquatique sur cette île pourraient d’ailleurs être un argument de premier plan vis-à-vis de la FINA.

Mais l’Allemagne, hôte des récents Championnats d’Europe en grand bassin, devra se défaire des candidatures de l’Australie, de la Chine, du Japon et du Qatar, quatre prétendants qui ont eux aussi une réelle expérience dans le domaine de la natation.

Ces quatre pays ont en effet déjà accueilli les Championnats du Monde – les trois premiers dans la catégorie grand bassin – et souhaitent redevenir (Australie, Japon) ou s’affirmer (Chine et Qatar) comme de grandes nations de la natation mondiale, au travers d’événements majeurs mais aussi au travers de performances notables de leurs nageurs.

Vue intérieure du Centre Aquatique de Brisbane (Crédits - Australian Freediving Association)
Vue intérieure du Centre Aquatique de Brisbane (Crédits – Australian Freediving Association)

A ce jeu-là, l’Australie peut se prévaloir d’un palmarès exceptionnel – quatrième nation au tableau des médailles mondiales depuis 1973 avec pas moins de 208 breloques – et de trois éditions organisées sur son sol, à Perth (1991 et 1998) et à Melbourne (2007). Cette dernière devrait d’ailleurs être sur les rangs pour porter la candidature australienne, à moins que les autorités sportives ne préfèrent miser sur Brisbane, prétendante à l’organisation des JO d’été de 2028.

Concernant l’Argentine, le Japon et la Turquie, le pari sera tout autre. Chacun devra proposer un projet solide pour pouvoir remporter les suffrages de la FINA et convaincre cette dernière de s’ouvrir à de nouveaux territoires, même si des tentatives ont eu lieu par le passé.

Le Japon a accueilli les Mondiaux en grand bassin en 2001 et pourrait à nouveau les accueillir dans le cadre du futur Centre Aquatique des Jeux de Tokyo 2020, tandis que la Turquie a organisé l’édition 2012 des Mondiaux en petit bassin.

L’Argentine demeure pour sa part le seul pays candidat à ne jamais avoir accueilli les meilleurs nageurs de la planète. La FINA pourrait y être sensible.

Le choix final devrait intervenir avant la fin de l’année 2015.

Laisser un commentaire