Rio 2016 : Les chantiers olympiques paralysés par une grève massive

A un peu plus d’un an de l’ouverture des premiers Jeux Olympiques et Paralympiques sur le territoire Sud-Américain, les organisateurs de Rio 2016 sont confrontés à une nouvelle grève massive des milliers d’ouvriers travaillant sur les différents chantiers et qui réclament des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail.

Une réunion de conciliation doit avoir lieu demain, vendredi 22 mai, entre les syndicats et l’employeur au sein du Tribunal Régional du Travail.

« Les chantiers de l’Estádio Olímpico Engenhão [athlétisme], du Parc Olympique Deodoro, de l’aéroport international du Galeao, du port et ceux de la ligne Sud du métro de Rio et de la route trans-olympique sont paralysés à 70% » a indiqué Nilson Duarte Costa, Président de l’un des syndicats mobilisés dans cette bataille sociale.

Pas moins de 10 000 ouvriers seraient ainsi concernés par cette grève qui intervient au plus mauvais moment pour le Comité d’Organisation, soucieux de soigner sa communication et sa gestion avant la venue prochaine de la Commission de Coordination du Comité International Olympique (CIO).

Mais surtout, le temps relativement court entre aujourd’hui et la Cérémonie d’ouverture des JO, le 05 août 2016, n’autorise aucun retard et ce, au risque de voir certaines installations inachevées le jour-J ou des compétitions délocalisées au dernier moment dans d’autres villes du Brésil.

Récemment, deux chantiers avaient été paralysés à la suite d’une décision du Ministère du Travail et de l’Emploi, relative aux conditions de sécurité des ouvriers. Deux sites où des retards ont déjà été constatés ces derniers mois…

Cette grève intervient par ailleurs au moment où les autorités brésiliennes ont accueilli les cinq anneaux olympiques.

Ces derniers – gigantesques – trônent désormais au cœur du Madureira Park de Rio de Janeiro après avoir été hissés au sommet de pylônes imposants et à la suite d’une cérémonie nocturne.

Illustrations : Crédits – Cidade Olimpica