Tokyo 2020 : Ouverture de la procédure de sélection de nouvelles épreuves

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 accorderont-ils une place à de nouvelles épreuves ?

Dans un souci de modernité et afin de répondre aux attentes des jeunes, le Comité International Olympique (CIO) a, à la suite de l’entrée en vigueur de la réforme Agenda 2020, autorisé le Comité d’Organisation à étudier la possibilité d’inclure de nouvelles épreuves au programme des Jeux, programme qui comprend actuellement 28 sports.

De fait, ce vendredi 08 mai, Tokyo 2020 a officiellement lancé la procédure de sélection pour l’ajout d’une ou plusieurs épreuves. Le Comité d’Organisation devra proposer cet ou ces ajout(s) avant le 30 novembre 2015, le CIO restant maître de la décision finale.

La sélection se fera en tous cas selon plusieurs critères.

Tokyo 2020 - logo

D’une part, le ou les épreuves supplémentaires devront avoir un caractère utile pour la promotion du Mouvement olympique et des valeurs de ce dernier. D’autre part, elles devront bénéficier aux Jeux du fait de leur popularité – notamment auprès de la jeunesse – et rester en accord avec la vision des JO. Enfin, le Comité d’Organisation des Jeux d’été de 2020 et le CIO s’engagent à garantir une procédure de sélection transparente et juste.

Cette procédure sera composée de deux phases distinctes.

Un formulaire de candidature et un questionnaire seront envoyés aux Fédérations Internationales (FI) reconnues par le CIO mais qui ne sont pas parties prenantes à l’actuel programme olympique. Les FI qui souhaiteraient que leurs épreuves intègrent le programme des JO 2020 devront dès lors faire parvenir leurs réponses au Panel de sélection avant le 08 juin 2015.

A l’issue d’une pré-sélection, le Panel informera les FI et les épreuves retenues et qui pourront poursuivre la procédure à compter du 22 juin.

A partir de cette date, les FI devront fournir des informations détaillées concernant les épreuves proposées et auront par ailleurs l’opportunité d’effectuer une présentation devant le Panel de sélection.

Le Panel soumettra ensuite des recommandations au Comité d’Organisation de Tokyo 2020 qui effectuera son ou ses choix d’ici le 30 septembre 2015. Le dernier mot reviendra enfin au CIO dans le cadre de la 129e Session qui se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) dans le courant du mois d’août 2016.

Composition du Panel de sélection :
– Tsuyoshi Akiyama, vice-gouverneur de Tokyo,
– Tsuyoshi Aoki, vice-président et secrétaire général du Comité Olympique du Japon,
– Tomiaki Fukuda, président de la Fédération Japonaise de Lutte,
– Fujio Mitarai (président du Panel), président honoraire de la Fédération des organisations économiques du Japon (Keidanren),
– Toshiro Muto (vice-président du Panel), directeur général de Tokyo 2020,
– Joichi Okazaki, directeur général de l’Association Japonaise des Sports,
– Atsuko Toyama, ancienne Ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologies.
Outre ce Panel, trois observateurs ont été nommés :
– Kimito Kubo, directeur général du Bureau de la Jeunesse et des Sports au sein du Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie,
– Koji Murofushi, directeur des sports de Tokyo 2020,
– Naoko Takahashi, membre du Conseil d’administration du Comité Olympique du Japon.
Illustration : Crédits – Tokyo 2020

7 pensées

  1. Je pense que le Karaté, qui est pourtant l’art martial le plus pratiqué au monde avec le Judo, le Wushu et le Taekwondo devait depuis longtemps faire parti du programme olympique, je pense qu’il est temps de réparer cette injustice. Après, le Roller et le Squash ont toute leurs chances.

  2. On peut aussi supposer que le sumo puisse être inclu au programme des jeux, comme la federation est reconnu par le CIO.
    Cependant, le CIO va vite se retrouve face à une équation compliqué : comment inclure de nouveaux sports sans augmenter le nombre d’athlètes.

    1. L’institution olympique devra veiller au développement de nouvelles pratiques olympiques – populaires chez les jeunes notamment – tout en respectant les engagements de durabilité et de rigueur de l’Agenda 2020…

      Équation difficile donc, à la fois pour le Comité International Olympique et pour les futures Villes Organisatrices des Jeux !

Laisser un commentaire