JO 2024 : Budapest fait un pas supplémentaire vers la candidature

Lancée en février dernier par le Comité Olympique de Hongrie (HOC), l’étude de faisabilité doit en effet permettre de déterminer si Budapest est en mesure de proposer un concept olympique répondant aux exigences du Comité International Olympique (CIO), parmi lesquelles les points clés de l’Agenda 2020.

Mais l’étude doit également positionner Budapest face à la concurrence internationale d’ores et déjà incarnée par Boston (États-Unis), Rome (Italie), Hambourg (Allemagne) et prochainement Paris (France).

Outre cette étude technique, les autorités hongroises ont choisi de se rendre à Lausanne (Suisse) et ce, afin d’engager des discussions poussées avec les représentants de l’institution olympique.

Viktor Orban

Cette étape, qui a eu lieu en milieu de semaine et qui intervient quelques semaines après la visite du Premier Ministre Viktor Orbán, s’annonce cruciale.

Car si les arguments développés par le CIO à destination des officiels hongrois sont jugés convaincants et si l’étude de faisabilité démontre un caractère viable à la candidature, le Comité Olympique de Hongrie et le Gouvernement de Viktor Orbán – particulièrement engagé sur la question sportive – devraient rapidement engager Budapest dans la course olympique.

L’annonce officielle devrait d’ailleurs avoir lieu d’ici la fin du mois de mai.

Quoiqu’il en soit, Christophe Dubi, Directeur exécutif du CIO pour les Jeux Olympiques, a fait savoir que l’institution a dénombré pour l’heure « cinq villes intéressées [par les JO 2024].

Nous avons eu des contacts préliminaires avec Rome, Paris et Boston, mais Budapest est la première ville que nous rencontrons dans le cadre de la phase d’invitation des villes intéressées par l’événement.

C’est une journée complète d’échange. Nous expliquerons les grands éléments de l’organisation des Jeux, nous passerons ensuite aux questions et aux présentations des villes ».

Illustration : Crédits – Károly Árvai / Site officiel du Gouvernement de Hongrie

7 pensées

  1. 5…ce qui voudrait donc dire que pour le moment le CIO n’a pas reçu de signal de la part d’Istanbul ou de Bakou, les seules qui sont susceptibles de vouloir rejoindre Boston, Rome, Hambourg, Paris et donc Budapest semble-t-il.

    1. Je pense que Bakou va attendre l’organisation des Jeux Européens pour se positionner ou non.

      Si la première édition de cet événement continental – qui rassemblera de nombreux membres du CIO – est un succès, alors la capitale de l’Azerbaïdjan pourrait se positionner dans la fenêtre de tir comprise entre le 28 juin et le 15 septembre 2015.

      Du côté d’Istanbul, le mystère plane. Mais la Turquie pourrait être tentée par une nouvelle aventure olympique et créer la surprise en se positionnant au dernier moment.

      1. Oui, pour Bakou. Quant à Istanbul, il semble que le pays soit plus tenté par l’Euro de foot la même année. Pour les JO, la Turquie risque de souffrir des mêmes problèmes que pour 2020, avec un contexte intérieur tendu et une guerre à ses frontières…

      2. La Turquie vise les deux événements – Euro et JO – mais le contexte intérieur et extérieur ne sont pas de nature à rendre crédible une candidature qui manquera d’une certaine sécurité et ce, en dépit des engagements certains des autorités du pays.

  2. à l’instar des pays du moyen-orient, je pense que Bakou ou Istanbul se positionneront pour 2028. Le profil de l’élection olympique de 2024 semble occidental, 2028 aura, à mon avis, un profil oriental. Et tout comme 2024, cette élection sera tout aussi passionnante!

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