Avec ou sans l’obtention des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2022, les autorités chinoises vont engager dès cette année le vaste chantier d’aménagement de la ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou.
Ce chantier, qui s’inscrit dans un plan national de développement des infrastructures ferroviaires sur quelques 800 kilomètres, a été officialisé par Zhu Huigang, Directeur exécutif adjoint du Bureau des chemins de fer de Pékin.
Reposant sur la construction de neuf stations, le projet vise à relier les deux cités éloignées de 200 kilomètres et de réduire de manière considérable les temps de trajets d’ici 2019. Ainsi, au lieu de 4 à 5 heures actuellement, le temps nécessaire pour accéder à Zhangjiakou sera ramené à moins de 50 minutes.
En juillet 2014, de premières estimations évoquaient la mobilisation de 31,17 milliards de yuan, soit 4,745 milliards d’euros. Cette semaine, aucune estimation chiffrée n’a été communiquée, mais nul doute que l’investissement nécessaire sera d’un niveau au moins équivalent.
Quoiqu’il en soit, l’annonce du chantier n’est pas sans rappeler celle qui avait eu lieu en janvier 2014. Les autorités locales avaient alors annoncé le lancement prochain des travaux pour un achèvement courant 2017. Force est de constater un retard certain par rapport aux estimations initiales.
Les porteurs de la candidature olympique devront donc convaincre les membres du Comité International Olympique (CIO) que Pékin 2022 est de nature à accélérer la mise en œuvre effective de ce projet.
Ils auront d’ailleurs l’opportunité de l’évoquer dès la semaine prochaine à l’occasion de la visite de la Commission d’évaluation des Villes Candidates aux JO 2022.
6 pensées