JO 2024 : Les sites incontournables d’une candidature de Paris

A l’occasion de la remise de l’étude d’opportunité, le Comité Français du Sport International (CFSI) a levé le voile sur certains sites jugés incontournables dans le cadre d’une candidature olympique de Paris pour les Jeux de 2024.

Que ce soit pour leur renommée sur le plan sportif ou patrimonial, ces sites parisiens et franciliens constituent de véritables atouts pour un nouveau projet porté par la capitale française.

Dans le cadre de sa contribution à destination du Conseil Économique, Social et Environnemental Régional (CESER) d’Île-de-France, « Sport & Société » avait fait une série de propositions concernant l’implantation des épreuves olympiques. Certains sites évoqués aujourd’hui faisaient partie de la réflexion menée à l’époque (mai-juin 2014), mais aussi quelques mois auparavant (décembre 2013).

Paris 2024 - Sites Ile-de-France

  • Stade de France : Cérémonies olympiques et athlétisme

Comme le précise la synthèse de l’étude d’opportunité, « la présence du Stade de France est un véritable atout pour une candidature. De par ses caractéristiques (80 000 places et piste d’athlétisme) et sa localisation, il s’impose comme un élément incontournable du dispositif ».

  • Base nautique de Vaires-sur-Marne : aviron et canoë-kayak

Faisant l’objet d’un vaste plan de réaménagement et de modernisation, le site doit être livré d’ici 2018.

  • Halle Carpentier : sports à confirmer

D’une capacité de 8 000 places, la Halle Carpentier rénovée offrirait des conditions adéquates pour accueillir plusieurs compétitions olympiques : badminton, tennis de table, sports de combat… Reste à engager ladite rénovation, mais la Mairie de Paris semble bien décidée à mener à bien ce projet.

  • Roland Garros : tennis

Avec le Stade de France, le complexe sportif de Roland Garros est sans nul doute l’autre site emblématique d’une candidature olympique tricolore. Son histoire, sa localisation et son prestige international, sont autant d’éléments qui plaident en faveur de ce site qui offrira des prestations nouvelles d’ici 2024, avec l’achèvement des travaux de modernisation à l’horizon 2020.

  • Hippodrome de Longchamp : sports équestres (à confirmer)

L’hippodrome de Longchamp est également un site dont la réputation dépasse largement les frontières hexagonales. Rénové entre 2015 et 2017, ce site prestigieux serait l’une des cartes principales d’une candidature olympique de Paris 2024.

  • Parc des Princes : football

Afin d’alléger la programmation éventuelle au Stade de France, le Parc des Princes apparaît comme la meilleure option envisageable pour accueillir les phases finales du tournoi de football, tournoi qui se déroulera au préalable dans les enceintes sportives rénovées ou aménagées pour l’Euro 2016 (Lyon, Marseille, Bordeaux…). Seconde plus grande installation dédiée au football en Île-de-France, ce stade connaîtra lui aussi une rénovation avant et après l’organisation des Championnats d’Europe.

  • Stade Jean Bouin : rugby à 7

Sport olympique grâce à l’engagement de Bernard Lapasset (Président de World Rugby), le rugby à 7 disposerait d’un écrin idéal avec le Stade Jean Bouin, rénové et agrandi il y a peu (20 000 places).

  • Bercy Arena : sports à confirmer

Achevée à l’automne 2015, la rénovation du Palais Omnisports de Paris Bercy (POPB) marquera alors un nouveau départ pour une enceinte multifonctionnelle implantée en plein cœur de la capitale. Possédant plus de 15 000 places, la Bercy Arena sera adaptée à l’accueil des tournois olympiques de sports collectifs (handball, basketball…).

  • Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines : cyclisme

Inauguré en 2014, le Vélodrome National accueillera dans quelques jours, les Championnats du Monde de cyclisme sur piste. Prévu dans le cadre de la précédente candidature olympique de Paris, ce site pourrait accueillir outre le cyclisme sur piste, les épreuves olympiques de BMX.

  • Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines : golf

Hôte de la prestigieuse Ryder Cup en 2018, le golf dispose d’une localisation adéquate et d’une superficie digne des compétitions olympiques.

  • Aréna 92 : sports à confirmer

En cours de construction, cette nouvelle aréna francilienne devrait ouvrir ses portes en décembre 2016. Elle disposera alors d’une multifonctionnalité intéressante, tant par la possibilité de sa programmation que par sa capacité à changer de jauge d’accueil pour les spectateurs.

Outre l’Aréna 92, l’étude d’opportunité s’est également intéressée à deux autres projets d’aménagement : le Grand Stade de rugby d’Évry et le Colisée du Tremblay-en-France. Néanmoins, le CFSI a préféré ne pas intégrer, « par prudence », ces sites sites parmi les sites existants ou en construction.

Concernant cette fois les sites dits, « de valorisation du patrimoine », l’étude d’opportunité s’est penché sur certains monuments et espaces de la région parisienne.

Paris 2024 - Grand Palais JO 1992

  • Trocadéro : marathon, marche et triathlon

« Le Trocadéro pourrait être utilisé à l’occasion des départs et arrivées des épreuves du marathon, du 50 kilomètres marche et du triathlon, avec un parcours qui mettrait en scène les différents monuments de la ville de Paris ».

  • Château de Versailles : cyclisme

Cadre exceptionnel et monument emblématique du patrimoine architectural et culturel français, le Château de Versailles serait le lieu idéal pour organiser l’arrivée des épreuves de cyclisme sur route, épreuves qui prendraient leur départ depuis l’esplanade du Trocadéro à Paris.

  • Grand Palais : escrime

Comme en 2010 lors des Championnats du Monde, le Grand Palais serait mobilisé dans le cadre d’une candidature olympique afin d’organiser les épreuves d’escrime. Ce bâtiment construit au XIXe siècle, est l’un des fleurons du patrimoine parisien.

  • Champ de Mars : beach-volley

A l’instar de la proposition formulée dans le dossier de candidature de Paris 2012, le tournoi olympique de beach-volley pourrait avoir pour cadre, le Champ de Mars, entre l’École Militaire et la Tour Eiffel.

  • Esplanade des Invalides : tir-à-l’arc

Disposant d’une surface appropriée pour organiser de telles épreuves, l’esplanade des Invalides serait adaptée pour accueillir le tir-à-l’arc. Là encore, des images exceptionnelles pourraient être retenues du fait du cadre prestigieux du site.

Les sites exposés ci-dessus seraient tous implantés dans un rayon de moins de 30 kilomètres autour de Paris, ce qui garantirait tant la compacité du projet que sa planification. En effet, soucieux de ne pas alourdir son budget et conformément aux recommandations du CIO (Agenda 2020), une candidature parisienne miserait avant tout sur les sites existants et d’ores et déjà mobilisables.

Illustrations :
– Sites envisagés par l’étude d’opportunité pour une candidature olympique (Crédits – CFSI)
– Croquis du dossier de candidature de Paris 1992

25 pensées

    1. Pour le moment concernant les épreuves de voile, il reste encore à l’étude. Mais je pense que La Rochelle, ou Calais seront les deux villes nommées pour l’organisation de cette compétition.

  1. La logique ne serait-elle pas justement de repenser un peu les choses et de ne pas retomber dans le très français qui est de dire : on a déjà proposé cela en 2012 donc on retente tête baissée. Quel meilleur territoire que la Bretagne, terre de voile par excellence, pour candidater, non ?

    1. En effet, cela pourrait constituer une alternative crédible. Que ce soit pour l’excellence du territoire ou la qualité de ses paysages, la Bretagne aurait toutes ses chances pour intégrer le dispositif olympique de Paris 2024.

      Reste encore à savoir si les élus locaux et régionaux tireront dans ce sens et souhaiteront se poser en recours crédible.

      1. Le site de Marseille serait aussi une excellente idée. Un plan d’eau reconnu pour sa qualité et une bien meilleure accessibilité que La Rochelle ou la Bretagne

      2. Marseille est effectivement une piste de réflexion. Quoiqu’il en soit, la cité phocéenne pourrait accueillir une partie du tournoi de football en cas de succès d’une candidature olympique française.

    2. Juste pour votre information, la Bretagne est à moins d’ 1 heure de Paris en avion et à 2h en TGV ! Etat des lieux : – 1ère région maritime (3 000 km de côtes) / 95% de la pop vit à – de 60 km de la mer / 1 pôle nautique français / 1ère région pour la pratique des activités nautiques / 500 000 licenciés voile / 95% des navigants sont bretons / 1ère région pour l’accueil des classes de mer / 1ère destination touristique en notoriété spontanée …. mais bon, l’évidence n’incite pas toujours à aller dans son sens …

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