L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2008 avait permis d’accélérer l’extension des sites aéroportuaires de Pékin (Chine), sites parmi les plus fréquentés au monde, avec près de 74 millions de passagers chaque année.
Aujourd’hui, en présentant sa candidature aux Jeux d’hiver de 2022, la Chine espère à nouveau profiter de l’élan olympique pour moderniser ses infrastructures dans le domaine des transports. Ce sera ainsi le cas pour la ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou, mais également pour l’aménagement du futur aéroport de la capitale.
Cette dernière souhaite en effet se doter d’un nouvel espace aéroportuaire, porte d’entrée sur son territoire. D’une capacité initiale de 45 millions de passagers par an, ce terminal est appelé à devenir le plus grand du genre à l’échelle mondiale et permettra de décongestionner le site principal situé dans le district de Chaoyang.
Conçu par le cabinet de l’architecte Zaha Hadid (Centre aquatique des Jeux de Londres 2012, nouveau Stade olympique de Tokyo…), le Beijing New Airport Terminal Building a été imaginé en coopération avec Aéroports De Paris Ingénierie (ADPI).
Selon le cabinet, ce terminal sera « adaptable et durable, opérant selon de nombreuses configurations en fonction des différents avions et du trafic passager quotidien ».
Situé au sud de Pékin, l’aéroport sera connecté aux réseaux ferroviaires de l’ensemble du pays ainsi qu’aux principaux axes routiers régionaux, via un vaste centre multi-modal.
Ce chantier, de plusieurs milliards d’euros, devrait s’achever d’ici 2018-2019.
A titre de comparaison, le terminal conçu par le cabinet de Norman Foster en amont des JO 2008, avait nécessité près de 2,7 milliards de dollars de budget (2,38 milliards d’euros) et l’emploi de 50 000 ouvriers durant quatre années.
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