Dimanche soir, les Américains auront les yeux rivés sur l’Arizona et plus particulièrement sur l’University of Phoenix Stadium de Glendale.
Ce stade, véritable prouesse d’ingénierie et d’architecture, accueillera en effet le deuxième Super Bowl de sa récente histoire, après avoir organisé l’événement du football américain en 2008.
Figurant parmi les stades les plus modernes des États-Unis, l’University of Phoenix Stadium a été construit entre 2002 et 2006 afin d’abriter les principales équipes de l’Arizona en présence de 63 400 personnes.
Néanmoins, la capacité de l’installation multifonctionnelle peut aisément être portée à 72 200 spectateurs. Ce sera d’ailleurs le cas dans deux jours.
Outre sa grande capacité d’accueil et ses 14 000 places de parking, le stade dispose d’un toit amovible (15 minutes pour l’ouverture ou la fermeture) ainsi que d’une pelouse rétractable unique en son genre en Amérique du Nord.
Pour permettre la pousse du gazon naturel et éviter une humidité trop importante à l’intérieur de la structure, une immense dalle permet de faire sortir le terrain hors du stade et ce, grâce à un astucieux système coulissant (ci-dessous).
L’infrastructure globale est par ailleurs équipée de deux écrans vidéos haute résolution, ainsi que de 10 ascenseurs, 18 escaliers, 47 stands alimentaires ou encore 77 toilettes (35 pour les femmes, 30 pour les hommes et 12 pour les familles).
Construit pour un coût de 455 millions de dollars (402,8 millions d’euros) – dont 300 millions (265,6 millions) à la charge de l’Arizona Sports & Tourism Authority, l’University of Phoenix Stadium a permis la création de 3 500 emplois lors de son édification ainsi que l’injection de quelques 400 millions de dollars de retombées économiques.
Depuis son ouverture au public, l’University of Phoenix Stadium s’est progressivement affirmé comme l’un des hauts lieux touristiques et sportifs de l’État de l’Arizona et est devenu une manne financière majeure, puisqu’il génère plusieurs centaines de millions de dollars de recettes chaque année.
A titre d’exemple, les NFL Arizona Cardinals contribuent à hauteur de 150 millions de dollars (132,8 millions d’euros) à l’économie locale, tandis que le Tostitos Fiesta Bowl rapporte 140 millions de dollars à l’année (124 millions d’euros). Le BCS National Championship Game 2011 avait pour sa part généré quelques 188 millions de dollars (166,4 millions d’euros) de retombées économiques.
Des chiffres impressionnants qui sont à mettre en parallèle avec le grand nombre d’employés mobilisés pour permettre l’accueil des différents événements sportifs et culturels.
Pas moins de 2 500 personnes sont ainsi indispensables à l’organisation des rencontres, de même qu’à l’entretien du site ou encore à la sécurité de celui-ci.
Symbole – comme d’autres enceintes outre-Atlantique – de la démesure américaine, l’University of Phoenix Stadium aura l’occasion de rappeler la place importante qu’il occupe aujourd’hui dans les différents secteurs de l’économie de l’Arizona.
Dimanche soir, plus de 110 millions de téléspectateurs américains, et plusieurs millions à travers le monde, pourront alors prendre la mesure de ce que représente ce stade pour l’économie, l’emploi, le tourisme et bien entendu le sport de l’État.
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