Femme d’affaires richissime et ex-Présidente du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques d’Athènes 2004, Gianna Angelopoulos-Daskalaki pourrait accéder à la fonction avant tout honorifique, de Présidente de la République Hellénique.
C’est en tout cas l’hypothèse soulevé ce lundi par le site KontraNews.
Après la victoire du parti de gauche radicale Syriza, Gianna Angelopoulos-Daskalaki a tenu à exprimer une certaine satisfaction quant à un possible changement pour l’économie et la société du pays.
« Je suis toujours dans une vision d’honnêteté et de réalisme. Si nous continuons dans la direction que nous connaissons depuis ces dernières années et si nous continuons sur les mêmes bases, cela constituera un très grand mal.
Ma philosophie repose sur l’intérêt du plus grand nombre et non des riches.
Je n’ai jamais vu la Grèce hors de l’Europe et hors de l’euro. Syriza a déclaré qu’il négocierait avec l’Europe. Désormais, la responsabilité est entre les mains du Gouvernement.
Je crois à la nécessité de changement et je veux voir les changements souhaités par le peuple ».
Responsable du Comité d’Organisation des JO 2004, Gianna Angelopoulos-Daskalaki a récemment été à l’initiative de l’étude d’impact menée par la Fondation pour la Recherche Économique et Industrielle (IOBE). Les conclusions de cet audit ont été dévoilées il y a peu et ont démontré une facture de l’ordre de 6,5 milliards d’euros pour l’État.
Aujourd’hui, Gianna Angelopoulos-Daskalaki pourrait devenir la première femme à présider aux destinées de la Grèce. Interrogée, elle n’écarte en tout cas pas cette éventualité :
« Chaque fois que l’on me demande de faire quelque chose pour mon pays, je le fais ».
Courant décembre, l’absence de consensus parlementaire autour d’une personnalité avait conduit à l’organisation des élections législatives de ce dimanche. Pour l’heure et depuis 2005, la présidence est assurée par Károlos Papoúlias.