Jusqu’à présent, la candidature olympique de San Francisco (Californie) a été préparée avec la plus grande discrétion, tant sur la forme que sur le fond et ce, à l’inverse de ses rivales directes que sont Boston (Massachusetts), Los Angeles (Californie) et Washington District of Columbia.
Cette semaine néanmoins, la ville américaine a décidé de passer à la vitesse supérieure en dévoilant les grands axes de son projet olympique pour les Jeux d’été de 2024.
Selon Larry Baer, Président du Comité de Candidature et Président des Giants de San Francisco, le coût d’organisation des JO en Californie serait de l’ordre de 4,5 milliards de dollars (3,62 milliards d’euros).
Ce montant comprendrait les différents aménagements nécessaires à la mise à disposition d’infrastructures adéquates pour accueillir les différentes épreuves et compétitions olympiques et paralympiques. Misant sur son expérience de candidate à l’investiture américaine – 2012 et 2016 -, San Francisco propose de fait d’aménager la zone de Bay Area.
Un Stade Olympique temporaire serait ainsi édifié à Candlestick Park pour un coût de 350 millions de dollars (281,4millions d’euros), tandis que les principales installations de la périphérie de San Francisco pourraient être mises à contribution, à l’instar du futur Levi’s Stadium de Santa Clara, mais encore du Earthquakes Stadium de San José dont l’ouverture est prévue en 2015 (18 000 places).
Le Stanford Stadium de Palo Alto, hôte du Super Bowl 1985 (50 000), le Coliseum (47 400 à 63 100) et le Memorial Stadium de Berkeley (63 000 places) seraient également mobilisés.
Du côté des grandes salles, la Golden State Warriors arena (19 500 places) serait à n’en pas douter l’une des pièces maitresses de l’organisation des Jeux à San Francisco.
Concernant enfin la construction du Village Olympique, ce dernier pourrait être implanté dans le quartier de Hunters Point.
Si certains aspects de ce projet apparaissent comme des solutions adéquates, l’utilisation de sites éloignés ou encore l’aménagement d’un nouveau stade – bien que temporaire -, en dépit de l’importance du patrimoine sportif régional, sont pourtant de nature à fragiliser le dossier san-franciscain.
4 pensées