JO 2024 : La Turquie se positionnera « dans les prochains mois »

Malgré plusieurs échecs, la Turquie semble toujours intéressée par l’idée d’accueillir un jour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été.

Ainsi, la ville d’Istanbul se prépare actuellement à soumettre un nouveau projet et ce, pour les Jeux de 2024. La « Perle du Bosphore » attend toutefois les conclusions de la réforme olympique Agenda 2020 avant de se déclarer officiellement.

Ugur Erdener

Récemment interviewé par « Around The Rings », le Président du Comité Olympique de Turquie et membre du Comité International Olympique (CIO), Ugur Erdener, a d’ailleurs préciser l’échéancier pour la Turquie et Istanbul.

Comme il l’a ainsi mentionné, « la décision quant à savoir si Istanbul doit présenter une candidature pour les Jeux Olympiques de 2024 sera prise dans les prochains mois ».

A l’instar des Comités Olympiques Américain, Allemand et Français, le Comité Turc devrait donc se positionner dans les premières semaines de l’année 2015.

Courant août, Ugur Erdener, avait déjà estimé que « le gouvernement et les citoyens sont prêts.

Istanbul avait le plus fort soutien public pour les JO 2020 et la nation turque soutient fermement les idéaux olympiques ».

Une nouvelle candidature devrait sans peine bénéficier du soutien politique du Président Recep Tayyip Erdogan, jusqu’alors Premier Ministre. Ce dernier avait été l’un des principaux artisans de la précédente candidature mais sa gestion des manifestations sociales qui s’étaient déroulées dans les grandes agglomérations du pays, avait finalement terni le projet olympique d’Istanbul.

Celui-ci, après un duel face à Madrid (Espagne), s’était d’ailleurs incliné dans le dernier tour de scrutin face à Tokyo (Japon), par 36 voix contre 63.

La candidature pour 2020 fut confrontée à l’hostilité sociale à l’égard du pouvoir en place mais une candidature pour 2024 pourrait pâtir de la situation géopolitique régionale, avec la proximité du conflit syrien et l’engagement d’une coalition internationale contre l’État Islamique (EI).

Les combattants de ce dernier sont en effet particulièrement présent à la frontière turco-syrienne, notamment dans et autour de la ville stratégique de Kobané.

Illustration : Crédits – Jean-Christophe Bott / AP

6 pensées

  1. La course continue sans cesse… À l’image du Qatar, qui finira bien par les avoir (après des années de demandes !), la Turquie devrait bien voir le vent tourner en sa faveur…

    Mais est-ce que ça va marcher cette fois ? Honnêtement, je n’en suis pas sûr : le CIO est dans une démarche d’assurer des JO qui puisse être réalisés sans excès et de façon à la fois responsable et à moindre coût, pour prouver que les JO ne sont pas une ruine.

    Hors face à tous ces probables concurrents occidentaux venus d’Europe et d’Amérique, cela va être difficile pour la Turquie d’organiser des Jeux à un coût inférieur à 10 milliards de dollars (sachant que la candidature pour 2020 avoisinait les 16 milliards, si je ne m’abuse ?). Comment paraître crédible si on dit de diminuer les coûts si on choisi les candidatures les plus importantes financièrement ? Pour réussir, il est vital que la Turquie propose une candidature à moindre coût à l’avenir…

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