Nanjing 2014, une chance pour Pékin 2022

En accueillant dès aujourd’hui la deuxième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été (16 au 28 août), la Chine veut marquer les esprits et consolider ses liens avec le Mouvement olympique.

Cette stratégie n’est pas anodine, le pays construisant sa diplomatie internationale autour des grands événements sportifs et culturels, à l’instar des Jeux d’été de Pékin 2008 ou encore de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010.

Nanjing 2014 - Stade principal

Aujourd’hui, la Chine se positionne encore et toujours et mise sur deux événements : les Jeux de la Jeunesse afin de démontrer son dynamisme persistant et les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2022 pour permettre le développement de la pratique des sports d’hiver.

Au moment où le Comité International Olympique (CIO) songe à se réformer – avec l’Agenda 2020 – l’organisation des JOJ 2014 est un bon moyen pour affirmer la position chinoise et l’expérience du pays en ce qui concerne l’accueil et la mise en œuvre des événements internationaux.

Nanjing 2014 - Village des Athlètes

L’organisation de Nanjing 2014 est aussi un moyen de prouver que le pays peut assurer la sécurité d’un événement, tant du point de vue logistique qu’organisationnel avec le soutien de l’ensemble des rouages de l’État et des plus hautes autorités politiques.

A Nanjing, le monde va donc découvrir une ville en pleine métamorphose et un pays non encore rassasier. La prochaine étape est indiscutablement l’attribution des Jeux d’hiver.

Si 2022 n’est peut être qu’un tour de piste, 2026 pourrait bien être l’heure du réveil chinois. Pékin pourrait dès lors se placer comme l’une des nouvelles destinations hivernales phares, concurrençant de fait les nations historiques comme la France, la Suisse ou l’Autriche mais aussi les pays scandinaves où la pratique des sports d’hiver est une véritable religion.

Illustrations : Crédits – Nanjing 2014
– Vue nocturne du Stade des Jeux (62 500 places)
– Vue du Village des Athlètes

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