JO 2022 : « La Norvège a la possibilité de créer des Jeux responsables et durables »

En début de semaine, la candidature de Lviv (Ukraine) avait annoncé, sans surprise, son retrait de la course à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2022.

Aujourd’hui, les Villes Requérantes ne sont plus que trois et le Comité International Olympique (CIO) devrait, fort logiquement, conserver ces trois prétendantes dans la phase de candidature qui s’ouvrira demain à compter de 12h00 à Lausanne (Suisse).

Pour le Comité de Candidature d’Oslo 2022, « compte tenu de la situation actuelle en Ukraine, la décision n’est pas très surprenante. Mais nous regrettons ce retrait.

Nous avons été conscient des qualités de Lviv au cours du processus de requérance et avons eu une grande sympathie pour eux ».

Ce retrait, qui succède à ceux de Cracovie (Pologne), Stockholm (Suède), Munich (Allemagne) et Davos (Suisse) est certes caractérisé par le contexte politique en Ukraine mais illustre tout de même la réticence des villes à se porter candidate aux JO d’hiver.

Pour l’échéance 2018, les villes n’étaient déjà que trois à concourir auprès du CIO. Pour 2026, l’équation est encore incertaine malgré la volonté affichée par plusieurs villes américaines notamment.

Eli Grimsby - intervention

Selon Eli Grimsby, « il est dommage que beaucoup de concurrents aient quitté la course. Nous aimons la concurrence et nous estimons que notre concept aurait pu été plus fort face aux candidats qui se sont aujourd’hui retirés.

Il y a encore deux concurrents avec de bons concepts. Nous croyons fermement en notre concept et avons bon espoir pour l’avenir, mais il est important d’être conscient que les choses se décident dès maintenant.

Aujourd’hui, la Norvège a la possibilité de créer des Jeux responsables et durables fondés sur les valeurs de notre pays. Nous avons une occasion unique d’apporter un souffle nouveau aux Jeux et d’influencer le Mouvement Olympique de l’intérieur ».

Mais face à la défiance d’une partie de la classe politique norvégienne et dans l’espoir de convaincre les autorités d’accorder les garanties nécessaires à la poursuite du projet, Eli Grimsby estime que :

« Si ce n’est pas pour les JO 2022, il y aura une nouvelle opportunité olympique pour la Norvège dans un avenir proche ».

Une manière de se positionner, à l’instar de Lviv, sur l’échéance olympique de 2026.

Illustration : Crédits – Oslo 2022

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