JO 2024 : « L’avenir de l’Italie doit être connecté à cinq cercles »

Le 09 juin dernier, le Comité Olympique Italien (CONI) a célébré son centenaire au cœur du Foro Italico. Les principales autorités politiques et sportives du pays avaient été convié à la cérémonie, de même que le Président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach.

CONI - cérémonie officielle

A l’issue d’une série de manifestations ouvertes au public, la cérémonie officielle s’est tenue en présence du Président de la République, Giorgio Napolitano ainsi que du Président du Sénat, Pietro Grasso, de plusieurs Ministres, du vice-Président de la Commission Européenne, Antonio Tajani, de représentants de 61 Comités Nationaux Olympiques (CNO) et du Maire de Rome, Ignazio Marino.

Giovanni Malago et Thomas Bach - cérémonie

Prenant la parole en premier, le Président du CONI, Giovanni Malago, a insisté sur le fait que « l’avenir de l’Italie devait être connecté à cinq cercles », comme une allusion aux anneaux olympiques et à la potentielle candidature de Rome pour l’organisation des Jeux d’été de 2024.

« Le Comité Olympique Italien et le drapeau olympique sont tous deux nés en 1914.

Je prends cette coïncidence comme un signe du destin pour lequel l’Histoire peut permettre le rassemblement de la Ville de Rome, du Gouvernement italien et du Président de la République qui représenté l’unité du pays ».

Évoquant le rôle et l’implication des athlètes italiens, Giovanni Malago a également tenu à saluer la présence de Thomas Bach lors de la cérémonie.

Thomas Bach et Giorgio Napolitano

Face à une importante délégation du CIO, le Président de la République, Giorgio Napolitano a estimé que le CONI appartenait à « tous les Italiens et tous, nous pouvons nous identifier à cette institution de la Nation et de la République.

L’Histoire nous a appris à nous méfier de la manipulation politique d’un parti mais nous en appelons à la mobilisation de l’ensemble de la classe politique pour favoriser le monde du sport, son énergie et ses sensations extraordinaires ».

Patrouille d'Italie - Foro Italico

Clôturant une cérémonie marquée par la présence de la patrouille d’Italie dans le ciel romain, Thomas Bach a, à son tour, salué la ferveur italienne pour le sport :

« Ensemble, nous célébrons aujourd’hui le glorieux centenaire de l’hospitalité, de la passion et de l’excellence.

Peut-être pourrons-nous encore voir, ici à Rome, s’écrire un autre chapitre de l’Histoire olympique de cette formidable organisation ».

Giovanni Malago et Thomas Bach - visite

Une allusion à peine voilée à la volonté italienne de soumettre un projet olympique pour 2024…

Illustrations : Crédits – CONI

5 pensées

  1. De même que l’Allemagne, l’Italie montre qu’elle veut les JO, et c’est une superbe chose. D’autant plus que le pays a compris que les JO sont capitales pour insufflés du dynamisme, du modernisme et de l’espoir pour les générations futures.

    Le pays avait de grandes chances en 2020, et le peuple pourrait être plus favorable aujourd’hui, sachant que le gouvernement avait fait preuve de raison et de réalisme en se désistant. Les Italiens pourrait donc se dire que le moment est plus propice. D’autant plus que les 1ers Jeux de Rome en 1960 avait été de bons Jeux, très médiatisés et avec des belles infrastructures. Cela peut jouer en la faveur de la Capitale.

    Sans oublier Milan, plus sûrs et prometteuses économiquement, dynamisé par l’Expo Universelle, qui a un très grand stade (pour le football), et accessibles simplement par de nombreux pays voisins…

    L’Italie a ses chances pour les JO 2024 et devrait donc tenter sa chance… C’est une concurrence certaine pour l’Allemagne, les USA etc… et surtout pour la France, en espérant qu’elle soit davantage mise en valeur dans des actions de communication efficaces l’an prochain. Sinon, ses concurrentes lui prendra sa place !

    1. Pour l’Italie, il demeure un élément non négligeable : l’appui du Président du Conseil, Matteo Renzi.

      En effet, ce dernier a été absent de la cérémonie célébrant le centenaire du CONI et ne s’est pas encore exprimé quant à un soutien éventuel du Gouvernement…

      1. Evidemment, le gouvernement attendra d’avoir des garanties et des études de terrain avant de se prononcer en faveur, ou non, d’une telle candidature, comme l’a récemment fait Berlin avec son Sénat. Cela pourrait évoluer dans les mois à venir (dés cet été sans doute, quand les villes pour les JO d’hiver 2022 seront « choisies » [enfin si un choix est encore possible, évidemment !] et que l’Europe saura qu’elles sont ses chances pour l’échéance suivante en 2024).

  2. Revenir en Italie serait fantastique. L’Allemagne, l’Italie, les États-Unis se font de plus en plus pressants. Rien ne sert de courir dans ce genre de compétition…mais la France, si elle souhaite être candidate, ne doit pas trop tarder à se faire voir et entendre.

    Je reste persuadé que la candidature la plus redoutable viendra de l’Allemagne.

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