JO 2024 : Tony Estanguet, futur patron d’une candidature française ?

Jusqu’à présent, Bernard Lapasset faisait figure de personnalité idéale pour remplir les fonctions de responsable d’une prochaine candidature olympique de la France.

Denis Masseglia - Bernard Lapasset

Mais ce lundi, en annonçant son souhait de se retirer du processus d’ici 2015, le Président du Comité Français du Sport International (CFSI) a surpris mais a aussi voulu envoyer un message très clair : le rajeunissement de la représentation hexagonale à l’échelle mondiale.

Bernard Lapasset, qui aura 70 ans en 2017, date à laquelle le Comité International Olympique (CIO) désignera la Ville Organisatrice, a ainsi indiqué qu’il « faudra que ce soit quelqu’un d’autre qui représente le message qu’on va porter » auprès de l’institution de Lausanne.

Et cette personnalité pourrait bien être Tony Estanguet.

Tony Estanguet

Troisième membre français de l’institution olympique, le triple champion olympique possède plusieurs atouts : un palmarès sportif hors du commun (six médailles mondiales, cinq médailles européennes, vingt-quatre médailles nationales), la sympathie du mouvement sportif à son égard, sa modestie appréciable dans les sphères olympiques ainsi que sa jeunesse.

Retraité des terrains olympiques depuis les Jeux d’été de Londres 2012, Tony Estanguet, 35 ans, se montre très attentif au projet de candidature française et se veut pragmatique et prudent, à l’image des actuels patrons de la diplomatie sportive tricolore.

En portant le projet de Paris 2024, Tony Estanguet pourrait bien avoir le même destin que Sebastian Coe.

L’ancien champion olympique britannique avait repris la direction de la candidature londonienne pour 2012 après des débuts plus que chaotiques et avait réussi l’incroyable pari de faire de Londres, la première ville triple organisatrice des Jeux.

Illustrations :
– Bernard Lapasset (au centre) en compagnie de Denis Masseglia, Président du Comité National Olympique et Sportif Français (à gauche) et de François Hollande, Président de la République (à droite) lors d’une rencontre au Palais de l’Elysée en novembre 2013 (Crédits – Présidence de la République)
– Portrait de Tony Estanguet (Crédits – Page officielle Facebook)

13 pensées

  1. En même temps, qui d’autre pour porter nos couleurs ? Au CIO, J-C Killy, bien qu’extrêmement populaire et actif, est très vieux (70 ans pour le moment, et il en aura 10 de plus de en 2024…), alors bien évidemment cela ne reflète pas la jeunesse. Quant à Guy Drut, il a connu des périodes difficiles au sein du CIO, pas sûr qu’il fasse vraiment l’unanimité en matière de lobbying…

    Alors forcement, Estanguet parait bien plus prometteur : jeunesse, modernisme, XXIème siècle, palmarès… C’est bien plus motivant ! Et son arrivée dans l’institution laisse même espérer que la France est encore bien vue au CIO. Et comme il est nouveau et qu’il doit se faire sa place, rencontrer les autres membres et échanger peut paraître plus légitime, et cela peut plaire !

    D’autant que sa « jeunesse » ne sera plus un fardeau en 2017 : peut-être y aura-t-il de petits nouveaux également d’ici là, et il aura quand même 38 ans, ça donne une crédibilité non négligeable à sa voix…

    Très sincèrement, il peut apporter une deuxième jeunesse au sport français s’il est le big boss pour 2024. Mais il faudra que les « anciens » soient ok avec cela, et là rien n’est moins sûr…

    1. Oui c’est possible, il est jeune, très volontaire, fraichement retraité, donc à même de connaitre l’attente des athlètes d’aujourd’hui, oui se serait un bon choix.

Laisser un commentaire