JO 2022 : Stockholm s’engage pour la protection des droits des travailleurs

En marge de l’organisation d’un événement comme les Jeux Olympiques, de nombreuses associations de défense des travailleurs dénoncent régulièrement les conditions de travail sur les chantiers des stades.

Récemment, une polémique importante est née à la suite de révélations sur les travaux en cours au Qatar pour préparer le pays à accueillir la Coupe du Monde de football 2022. En Russie, des organisations non-gouvernementales ont également pointé du doigt les conditions des travailleurs sur les sites olympiques de Sotchi.

Alors, bien que les Jeux d’hiver 2022 ne seront attribués que dans un peu plus d’un an, la candidature olympique de Stockholm s’est d’ores et déjà engagée pour la protection des droits des travailleurs.

LO Suède

Un accord a ainsi été conclu entre le Comité Olympique de Suède (SOK) et la Confédération des Syndicats Suédois LO-Suède.

L’objectif de cet accord historique est « de montrer comment un événement international majeur peut être construit dans le respect des droits de l’Homme.

Non seulement pour les participants mais aussi pour ceux qui construisent les stades et garantissent un accueil optimal aux visiteurs de l’événement ».

L’accord signé par le Comité Olympique Suédois et LO-Suède est d’autant plus important, qu’en Norvège, la principale centrale syndicale s’est prononcée contre une candidature olympique d’Oslo, grande concurrente de Stockholm.

Pour le Président du SOK, Stefan Lindeberg, « il est important que les Jeux Olympiques envoient des signaux justes, pour plus de responsabilité sociale avec un projet économiquement raisonnable et bon pour l’environnement ».

De son côté, le Président de LO, Karl-Petter Thorwaldsson a estimé vouloir « garantir des Jeux propres et de bonnes conditions de travail pour ceux qui seront impliqués pour livrer à temps les Jeux Olympiques.

Cette manifestation ne doit pas être synonyme de violation des droits de l’Homme comme on le voit actuellement à Sotchi ou comme à Pékin en 2008.

Notre espoir est de voir les Jeux Olympiques en Suède comme un guide, un modèle pour l’organisation des futurs événements sportifs internationaux ».

Loa Brynjulfsdottir, directrice internationale de LO s’est également exprimée sur l’accord suédois.

Elle espère ainsi que la « demande olympique de Stochkolm devra permettra l’adoption d’une norme mondiale pour les droits des travailleurs dans le cadre des futures manifestations sportives.

Les outils sont déjà disponibles, sous la forme de principes comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que huit Conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail ou encore les Principes directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique pour les entreprises multinationales ».

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