JO 2024 : Plus de 70 personnalités s’engagent pour une candidature française

A l’approche des élections municipales, les choses semblent se préciser en vue d’une potentielle candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2024.

Ainsi, pour la Ministre des Sports, Valérie Fourneyron, « il n’y a pas d’ambiguïté, la France aspire à organiser les JO ».

Nous voulons les JO 2024

En outre, en marge de la publication d’un sondage relatif à l’adhésion des Français à l’idée d’une nouvelle candidature tricolore, « Le Parisien Magazine » a sollicité plus de 70 personnalités qui souhaitent dès à présent s’engager autour d’un projet.

Parmi les personnalités, issues de divers horizons, notons la présence de :

Les PDG Sébastien Bazin (Accor), Xavier Huillard (Vinci) ; l’ancienne présidente du MEDEF Laurence Parisot ; les animateurs Michel Drucker, Cyril Hanouna, Nikos Aliagas, Jean-Luc Reichmann ; les acteurs et actrices Marina Hands, Pierre Arditi, François Berléand, Clovis Cornillac, Gérard Darmon ; les chanteuses et chanteurs, Benjamin Biolay, Francis Lalanne, Rose ; les chefs Pierre Hermé, Guy Savoy, Anne-Sophie Pic, Hélène Darroze, Cyril Lignac ; le créateur Philippe Starck ; le généticien Axel Kahn ; l’ancien avocat général Philippe Bilger ; l’architecte Jean-Michel Wilmotte ; les écrivains Daniel Picouly, Patrick Poivre D’Arvor, Philippe Delerm ; le médecin Michel Cymes ; le professeur de médecine Gérard Saillant.

Les sportifs sont également très nombreux à déclarer leur flamme à une prochaine candidature de l’Hexagone :

Renaud Lavillenie (perche), Laure Manaudou, Florent Manaudou, Fabien Gilot, Camille Lacourt, Amaury Leveaux, Benjamin Stasiulis (natation), Jérôme Hernandez (handball), Laura Flessel (escrime), Vincent Jay (biathlon), Marie-Amélie Le Fur (athlétisme paralympique), Carole Montillet (descente), Amélie Mauresmo, Michaël Llodra, Jo-Wilfried Tsonga, Guy Forget (tennis), Grégory Baugé (cyclisme sur piste), Sandy Caesar (cyclisme sur route), Thomas Bouhail, Benoît Caranobe (gymnastique), Edwige Lawson, Tony Parker (basketball), Teddy Tamgho, Christophe Lemaître, Jimmy Vicaut (athlétisme), Youri Djorkaeff, Pierre Pirès, Sylvain Wiltord, Sandrine Soubeyrand (football), Denis Gargaud (canoë), Gwladys Epangue (taekwondo), Gévrise Emane (judo), Ophélie David (ski acrobatique), Romain Grosjean (Formule 1), François Gabart (voile), Maud Fontenoy (rame), Serge Betsen, Christophe Dominici, Raphaël Ibanez, Bernard Laporte (rugby), Nathalie Péchalat, Fabian Bourzat, Florent Amodio (patinage artistique)…

Mais la volonté française pourrait bien être freinée par la concurrence internationale très forteles États-Unis bien sûr, mais aussi l’Italie, l’Allemagne, voire même l’Espagne, les Philippines, la Russie, le Canada, la Turquie ou encore l’Afrique du Sudainsi que par l’opinion du Mouvement Olympique à l’égard de la France.

Thomas Bach - François Hollande - 2

En effet, malgré la récente rencontre organisée au Palais de l’Élysée entre François Hollande et Thomas Bach, Président du Comité International Olympique (CIO), l’institution de Lausanne formule plusieurs reproches à la patrie du Baron Pierre de Coubertin.

Comme le mentionne « Le Parisien Magazine », « l’image de la France auprès du CIO s’est détériorée : l’absence d’unité nationale autour de la candidature d’Annecy 2018 a ‘beaucoup perturbé les membres du Comité’, reconnait-on dans l’entourage de Valérie Fourneyron.

‘Ils nous reprochent aussi de ne pas avoir construit, comme promis, les infrastructures prévues dans le projet Paris 2012, comme la piscine olympique à Aubervilliers‘, confie Tony Estanguet.

‘Et ils n’apprécient pas du tout que François Hollande, invité par Thomas Bach fin novembre à la Cérémonie d’ouverture des Jeux de Sotchi, ait annoncé qu’il ne viendrait pas‘, renchérit Edgar Grospiron, l’ex-champion de ski acrobatique qui a piloté le projet Annecy 2018″.

Si la France souhaite se lancer à nouveau dans la compétition olympique – après ses échecs pour les Jeux d’été 1992, 2004, 2008 et 2012 et pour les Jeux d’hiver 2018 – elle devra mobiliser plus de 70 millions d’euros pour mettre en place un dossier de candidature.

Cette somme pourrait même grimper à 100 millions d’euros.

Illustrations :
– Extrait du « Parisien Magazine » du 10 janvier 2014
– Rencontre entre François Hollande et Thomas Bach, le 30 novembre 2013 (Crédits – Présidence de la République)

10 pensées

  1. Les chanteurs, les acteurs, c’est bien gentil tout cela mais ce ne sont pas eux qui nous feront gagner une candidature olympique.

    Il serait vraiment utile de ne pas refaire l’erreur de 2012. Cette fois, ce sont les sportifs et uniquement eux que nous devons voir au premier plan. Nikos Aliagas, PPDA, Reichmann, Drucker, on s’en moque un peu.

    La candidature doit appartenir aux athlètes.

    Pour ce qui est des propos de M. Estanguet, un homme que j’admire beaucoup, il faudra bien les écouter en sa qualité de membre du CIO. Toutefois, ne pas donner à la France les JO de 2012 et lui reprocher ensuite de prioriser d’autres dossiers que la piscine olympique, c’est un peu fort! Les membres du CIO pensent-ils vraiment que Londres aurait construit son affreux stade olympique et sa beaucoup plus réussie piscine olympique si elle avait été écartée pour 2012???

    Hollande, absent? Une autre bourde diplomatique. En même temps, le président allemand er Merkel n’y seront pas non plus…Et Obama n’y sera sans doute pas non plus. Donc, ce rythme-là, peu de pays se qualifieront pour organiser les JO 2024…

    1. Oui, la candidature doit être portée et incarnée par les sportifs, mais il est toujours utile d’avoir le soutien de personnalités issues de divers horizons.

      Concernant Tony Estanguet, il a tout de même raison. Le projet de Centre Aquatique est un véritable serpent de mer, non pas depuis le projet 2012 mais depuis le projet porté par Paris 1992 ! Voir ci-contre http://sportetsociete.org/2013/09/30/le-centre-aquatique-olympique-histoire-de-trois-projets-pour-trois-candidatures/

      Pour l’absence de François Hollande, elle est d’autant plus problématique qu’il s’agissait d’une invitation formulée par le Président Thomas Bach…

      1. A croire que le CIO nous ne les donnerons jamais, mais bon. Pour le soutient je suis d’accord les athlètes doivent être la pièce maîtresse de la candidature Londres,Tokyo l’ont bien compris, mais il nous faut d’autre force vive une vrai cohésions.

        En ce qui concerne, la visite d’Hollande, je pense que cela ne changera pas grand chose, qu’il vienne ou pas ne nous fera pas forcement gagner d’ailleurs il s’agit juste de l’ouverture pas du reste car on ne sait jamais (Londres 2012). Les membres ne sont pas contents, certes, mais quand nous étions « clean » et respections à la lettre les consignes de Mr Rogue cela ne nous a pas vraiment servi.

        Quand au équipements sportif, nous les construisons petit à petit : Arena 92, Vélodrome de St Quentin (opérationnels dès demain), Bercy Arena (Rénovation), etc….

        Preuve encore une fois qu’ils ne se renseignent pas.

        Je pense plutôt, que certains membre du CIO, ne souhaite tous simplement pas que nous les ayons, pour d’obscure raisons qui font, qu’il est finalement normal que les français, soient si pessimistes, malgré leurs envies.

        Pour ma pars, j’ai toujours espérer les voir enfin à Paris, mais quand pour 1992 (Ville natale de Mr Samaranch), 2008 (Eveil de la Chine) et 2012 ( Géopolitique défavorable) nous à pendent à chaque fois au nez, je commence aussi à douté.

      2. La course olympique est une course de patience et surtout de persévérance.

        La France a connu plusieurs échecs, dont le plus frappant demeure celui pour les Jeux d’été de 2012, mais nous devons néanmoins poursuivre notre réflexion sur une candidature olympique pour 2024, à la condition bien sûr, que toutes les forces vives du pays soient derrière ce projet 🙂

  2. De patience Kevin, oui mais quand on te refoule à chaque fois ,exemple: (Paris : 3), (Istanbul: 5),etc… Alors que certain gagne dès leur première candidature, la patience à part moment des limites . Mais bon je soutiendrai cette candidature.

    1. Effectivement, c’est particulièrement rageant de voir que la technique n’est pas toujours saluée par le CIO, à l’exemple du projet de Paris 2012, supérieur techniquement à celui de Londres.

      C’est aussi le cas avec des candidatures étrangères (Sion 2006 face à Turin, Salzbourg 2014 face à Sotchi…).

      1. C’est vrai, c’est une course d’obstacles que d’obtenir les JO. Londres a gagné à sa première candidature pour 2012, certes, mais il ne faut pas oublier que Birmingham pour 1992 et Manchester pour 1996 et 2000 avaient échoué avant elle.

        Rio a gagné 2016, après avoir perdu 2004 et 2012 (Brasilia s’était également présenté pour 2000, sans aller en finale). Tokyo a obtenu 2020, après avoir perdu 2016 alors que Nagoya avait échoué pour 1988 et Osaka pour 2008. Beijing n’a gagné qu’à sa 2e tentative. Sydney 2000 faisait suite à deux échecs pour l’Australie: Brisbane 1992 et Melbourne 1996. Athènes a perdu en 1996, avant de gagner 2004.

        Pour ce qui est des Jeux d’hiver, PyeoengChang a échoué 2 fois avant de gagner 2018. Salt Lake 2002 faisait suite aux échecs d’Anchorage pour 1992 et 1994 et de Salt Lake pour 1998.

        Il faut juste persévérer et espérer être enfin choisi. 2012 fut un gros échec pour Paris, mais la Tour Eiffel est toujours là et la Seine coule toujours dans le même sens.

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