La candidature de Barcelone se trouvait dans une impasse depuis l’annonce du Parti Populaire de ne pas soutenir le projet porté par le Maire de la cité catalane, Xavier Trias.
Désormais, les choses sont claires : Barcelone ne sera pas candidate à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022.
Le Maire devrait d’ailleurs en faire l’annonce officielle lors de la prochaine séance du Conseil Municipal, vendredi 18 octobre.
Il faut dire que le projet suscite depuis son élaboration, par l’ancien Maire socialiste, Jordi Hereu, de nombreuses interrogations.
Malgré une certaine solidité technique, des voix se sont élevées concernant la pertinence de présenter un projet pour les Jeux d’hiver alors même que Barcelone est une ville méditerranéenne, éloignée des premières stations de ski pyrénéennes.
En outre, malgré la réutilisation annoncée et prévue des installations des Jeux d’été de 1992, beaucoup se sont posés la question de l’héritage des JO 2022 sur la ville elle-même avec notamment l’aspect financier au moment où l’Espagne reste plongée dans une importante crise économique.
Enfin, après l’échec de Madrid pour l’obtention des Jeux Olympiques d’été de 2020, le Comité Olympique Espagnol (COE) aurait sans doute souhaité faire une pause dans la course olympique, soucieux de faire le point sur les raisons d’un troisième revers consécutif après ceux de 2012 et de 2016.
C’est quand même dommage que la ville renonce… Les choses auraient pu se passer comme pour le Canada en 2010 (après l’échec de Toronto pour 2008), ou comme la France qui a eu Albertville en 1992 (à défaut de Paris). Et visiblement le projet n’auraient pas été hors de prix (en tout cas pour la partie Barcelone, mais il est vrai que la partie Pyrénées auraient pu être plus chère).
Par conséquent, ça réduit énormément la liste des possibilités pour 2022, Oslo et Munich sont toujours en attente, Amalty est toujours la seule en lisse… Mais finalement qu’en est-il des autres comme Cracovie, Kiev etc ?… On n’en entend plus parler…
Oslo et Munich semblent aujourd’hui les plus sérieuses candidates. Almaty pourrait aussi s’aligner sur le départ. Quant à Cracovie ou Kiev, c’est encore l’incertitude.
Sans oublier Stockholm qui, elle aussi, devrait renoncer faute d’obtenir un soutien gouvernemental conséquent !