JO 2024 : L’ancien Ministre des Sports, Jean-François Lamour, pose les bases d’une nouvelle candidature française

Ancien Champion Olympique et ancien Ministre des Sports, il fut l’un des artisans de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques d’été 2012.

Il y a quelques jours, Jean-François Lamour a évoqué dans les colonnes du “Journal du Dimanche”, la possibilité d’une nouvelle candidature olympique de la France, pour les JO 2024.

Selon lui, avant de lancer une candidature, “il faut encore résoudre de nombreux problèmes.

Avant tout, il faut définir un leadership pour porter toute potentielle candidature, puis dégager des objectifs financiers et mettre autour de la table, acteurs publics, entreprises et mouvements sportifs”.

Jean-François Lamour - NKM

Cette phase, essentielle pour la réussite d’une candidature olympique, passe évidemment par l’étude approfondie des exigences actuelles du Comité International Olympique (CIO), qui ne sont plus les mêmes qu’il y a dix ans, au moment où Paris était sur les rangs pour 2012. Elle passe également par un travail important autour de la question du lobbying, encore taboue en France, bien qu’entreprises et milieu sportif commencent à évoluer sur le sujet.

Concernant le choix de la ville candidate, pour Jean-François Lamour, un dossier tricolore pourrait être incarné par Paris, mais aussi par d’autres villes en province.

Ainsi, il y a les métropoles lyonnaise et marseillaise qui pourraient […] candidater et je ne suis pas fermé à cette possibilité. […] Ceci dit, Paris reste la mieux placée et, surtout, peut mieux supporter le coût d’organisation et d’infrastructures. L’investissement à faire serait sans doute colossal et compliqué pour Lyon ou Marseille”.

Enfin, dans le cadre d’une prochaine candidature, il sera primordial de redéfinir le rôle du politique selon Jean-François Lamour.

L’ancien Ministre de Jacques Chirac rappelle en effet que la candidature de Londres 2012 avait réussi à convaincre, notamment grâce aux efforts de “Sebastian Coe, à la fois ancien sportif et politique, qui a su personnaliser le dossier. Il a été le visage de la candidature.

Autre élément, corolaire au précédent : un homme politique ou un entrepreneur engagé dans l’organisation des JO consacre maximum 30 à 40% de leur temps à une candidature.

Pour reprendre l’exemple de Londres, Sebastian Coe et son équipe consacraient 100% de leur temps à sa tâche”.

Les bases d’une nouvelle candidature françaises sont donc posées. Reste maintenant à effectuer le travail de l’ombre avant, peut être, une entrée en lice de Paris – ou d’une autre ville – courant 2014.

Illustration : Crédits – Compte Twitter officiel de Jean-François Lamour
– Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris, et Jean-François Lamour, député du XVe arrondissement, sur le Marché Convention, le 07 avril dernier