Même si Barcelone n’a pas encore arrêté de date concernant l’échéance de sa candidature olympique, la cité catalane a d’ores et déjà prévu un projet technique et un budget global de l’ordre de 3,262 milliards d’euros.
Dans le détail, la Municipalité prévoit l’utilisation de quelques infrastructures olympiques héritées des Jeux de 1992.
Ainsi, le Stade Olympique accueillerait les Cérémonies Olympiques pour un coût de 70 millions d’euros. Près de l’enceinte de Montjuic, le Palau Sant Jordi serait doté d’une patinoire et hébergerait les épreuves de patinage artistique et de patinage sur piste courte (10 millions d’euros).
Comme indiqué précédemment sur ce site, les compétitions de curling serait organisé au coeur du Palais des Sports de Barcelone (23 millions) tandis que les matchs de hockey-sur-glace féminin, se disputeraient dans le Vélodrome d’Horta qui bénéficierait pour l’occasion, de l’aménagement d’un toit rétractable (27 millions d’euros).
Outre ces équipements existants, Barcelone 2022 envisage la construction d’un nouveau Centre de Patinage de vitesse (40 millions d’euros) ainsi que l’utilisation du futur Palais Blaugrana (170 millions).
Enfin, le Village Olympique – qui serait implanté dans le quartier de la Marina del Prat Vermell – représenterait un investissement d’environ 150 millions d’euros.
La principale part des dépenses olympiques, proviendrait de l’aménagement de nouvelles liaisons routières et autoroutières en direction des Pyrénées et la rénovation des moyens de transports existants. Un tiers du budget d’organisation (1,233 milliard d’euros) serait ainsi mobilisé pour couvrir ces investissements.
Dans les Pyrénées, la restructuration de certains équipements et la construction de nouvelles installations, coûteraient quelques 265 millions d’euros, sans oublier évidemment, l’édification temporaire du Village des Athlètes dans la station de sports d’hiver de La Molina (150 millions d’euros).
Le reste des dépenses barcelonaises, devrait aller en direction de l’environnement (17 millions), de la gestion du personnel (170 millions) ou encore des télécommunications (125 millions d’euros).
Reste à savoir maintenant si les autorités olympiques espagnoles sont prêtes à se lancer à nouveau dans la course olympique et ce, quelques jours à peine après l’échec de Madrid dans sa quête pour l’obtention des JO d’été de 2020.
Un budget déjà bien prévu ! Et qui semble raisonnable, d’autant plus pour une communauté autonome comme la Catalogne… Je pense que l’effet Madrid 2020 pourrait jouer en la faveur de Barcelone 2022, car la population pourrait avoir envie de se prendre sa revanche…
D’ailleurs, Vancouver a eu les JO de 2010 après avoir fini 2ème après Pékin en 2008, et beaucoup ont eu l’impression que c’était en contrepartie du précédent échec… Rien n’empêche que Barcelone ne profite de la défaite de Barcelone. D’autant plus que Madrid n’est pas certaine de recandidater pour 2024 (même si ce n’est que l’opinion de Ana Botella, maire de Madrid), que les Jeux de 2022 sont quasi-certains de se dérouler en Europe, et ceux de 2024 reste très flou du fait que 3 continents puissent les accueillir ! …
Selon moi Barcelone devrait tenter sa chance. Alors certes l’effet crise est toujours là, mais d’ici 9 ans, les choses pourraient être très différentes.
Petite correction Fabien : Pour 2008, il s’agissait certes du Canada derrière la Chine, mais c’était la candidature de Toronto 🙂 Qui d’ailleurs ne ferme pas la porte à 2024… 🙂
Oui pardon je me suis mal exprimé, pourtant je pensais bien Canada ^^ L’idée c’était de dire que le Canada avait échoué en 2008 mais les a quand même eu en 2010, donc l’Espagne pourrait connaitre une même situation en 2022.
Pour 2024, je faisais surtout référence au fait que Ana Botella a dit que, selon elle, l’Espagne ne devrait pas recandidater. Si c’est bien le cas, pas de Madrid 2024, donc Barcelone devrait en profiter immédiatement.
😉