Championnats d’Europe de Basket féminin : La France, organisatrice de la compétition jusqu’au 30 juin

Du 15 au 30 juin, l’Hexagone accueille l’EuroBasket féminin et ce, dans quatre villes : Trélazé (Maine-et-Loire), Vannes (Morbihan), Mouilleron-Le-Captif (Vendée), Lille (Nord) et Orchies (Nord).

EuroBasket2013

Trois tours sont organisés selon les modalités suivantes :

– Premier tour du 15 au 17 juin à Trélazé et Vannes,

– Deuxième tour du 19 au 24 juin au Vendéspace et Lille,

– Tour final du 26 au 30 juin à Orchies

Les cinq villes hôtes possèdent toutes une salle de grande capacité, en mesure d’accueillir un événement tel que les Championnats d’Europe de Basketball féminin.

Ainsi, Trélazé sera hôte de douze matchs du premier tour, dont les rencontres de l’équipe de France, vice-championne olympique lors des Jeux de Londres 2012. Quelques 5 085 spectateurs pourront ainsi encourager les « Braqueuses » entre le 15 et le 17 juin, dans l’Arena Loire.

Construite au cours des derniers mois, la salle peut accueillir entre 800 et 6 500 personnes selon la configuration choisie (sports ou concerts).

Pour Pierre Vincent, entraîneur de l’équipe de France, les « conditions techniques [de l’Arena Loire] sont très bonnes ».

De quoi satisfaire le public en tribunes et les sportives présentes sur le terrain !

Grande Salle - Vendespace

Vannes accueillera également douze rencontres dans le Complexe Sportif de Kercado et ses 1 700 places.

A compter du 19 juin, le Vendéspace (ci-dessus, 4 000 places) et le Palais des Sports Saint Sauver de Lille (1 900) prendront le relais.

Enfin, Orchies et sa récente Pubéco Pévèle Arena clôturera la compétition continentale. Les douze derniers matchs pourront ainsi se dérouler devant 5 000 personnes.

Pubéco Pévèle Arena - Orchies

Avec l’EuroBasket féminin 2013, la France succède à la Pologne pays organisateur en 2011 mais surtout, elle est l’hôte de la compétition pour la quatrième fois de son histoire, après les éditions 1962, 1976 et 2001.

Certains s’étonneront sans doute des sites choisis pour accueillir l’événement mais comme l’a affirmé Christopher Hautbois, maître de conférence en marketing du sport à l’ISC Paris, « mieux vaut des stades remplis à bloc qu’à moitié vide, sans quoi ce serait un désastre en termes d’image ».

Le pari semble en passe d’être relever, avec l’exemple de l’Arena Loire de Trélazé qui, pour les trois jours de compétition, accueillera pas moins de 30 000 personnes.

Illustrations :
– Logo de l’EuroBasket féminin 2013 (Site officiel)
– Présentation de l’Arena Loire de Trélazé
– Vue intérieure de la Grande Salle du Vendéspace (Site officiel)
– Vue extérieure de la Pubéco Pévèle Arena (Dominique Lampla / Nord Sports)

6 pensées

  1. En termes d’image, c’est dommage qu’on parle de Trélazé et non d’Angers. Pareil pour Mouilleron-le-Captif au lieu de La Roche-sur-Yon.

    Idem pour Orchies mais il aurait été compliqué d’associer la ville à Lille ou Valenciennes.

    Le public français doit avoir l’impression que l’Euro se joue dans des villages…

    1. Ce n’est pas faux.

      Mais les installations étant implantées là où elles sont, il est normal de préciser les villes en question. Cela démontre néanmoins l’insuffisance d’infrastructures de plus de 5 000 et 10 000 places en France.

      J’ai eu l’occasion d’évoquer cette problématique depuis la création de ce site, mais aujourd’hui, seules deux salles disposent d’une capacité supérieure à 10 000 places : Le Palais Omnisports de Paris Bercy et la Park&Suites Arena de Montpellier.

      A l’approche des Mondiaux de handball en 2017 et dans l’optique d’une candidature olympique (2024), il est plus que temps que les Villes et plus globalement, les collectivités, songent à se doter d’équipements multifonctionnels (Bordeaux est en discussion, Marseille également…).

      1. Il faut bien sûr rendre hommage aux villes qui s’investissent. Mais c’est dommage que l’évènement n’ait pas intéressé la Communauté d’agglomération d’Angers, ou celle de La Roche-sur-Yon.

      2. Effectivement. En tous cas, le problème risque d’être similaire en vue du Mondial 2017 de handball masculin. La France ne dispose pas des infrastructures adéquates dans les grandes villes et pourrait donc faire appel à des salles provinciales comme c’est le cas durant cette quinzaine avec le basket féminin.

Laisser un commentaire