A l’image d’Oslo (Norvège), la ville de Munich (Allemagne) se prépare activement à déposer sa candidature pour l’accueil des JO d’hiver en 2022.
Après son échec pour les Jeux de 2018 face à la grande favorite d’alors, PyeongChang (Corée du Sud), la cité bavaroise rêve toujours de devenir la première ville olympique à organiser les Jeux d’été (1972) et les Jeux d’hiver.
Hier, le Conseil Municipal de Munich a donc décidé d’accélérer le processus interne, en annonçant l’organisation d’un référendum local sur l’opportunité d’une nouvelle candidature olympique.
Ce scrutin – qui se déroulera à Munich, mais aussi dans les villes qui seraient amenées à accueillir des épreuves délocalisées, comme Garmish-Partenkirchen – aura lieu le 10 novembre, soit quatre jours à peine avant la date limite du dépôt des lettres d’intention auprès du Comité International Olympique (CIO).
Sans surprise, la candidature 2022 reprendra les solides fondamentaux de celle de 2018, à savoir l’organisation des Jeux autour de deux pôles principaux : les épreuves de sports de glace se dérouleront à Munich, au coeur du Parc Olympique des JO de 1972, tandis que les épreuves alpines se tiendront principalement à Garmish-Partenkirchen, hôte des Jeux d’hiver 1936.
La candidature allemande pourrait bénéficier de l’arrivée à la présidence du CIO de Thomas Bach, actuel vice-président de l’institution de Lausanne et Président du Comité Olympique Allemand (DOSB).
Mais cette situation pourrait aussi constituer un handicap majeur pour Munich : en effet, les Olympiens auront-ils l’audace d’accorder leur confiance à une même nation au cours de deux scrutins consécutifs ? Pas sûr.
Première réponse le 10 septembre, avec l’élection du nouveau Président du CIO.
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