Roland Garros : Le Tribunal Administratif de Paris juge « illégale » la convention signée entre la Ville et la FFT

C’est un véritable coup de tonnerre qui s’est abattu ce vendredi 1er mars, au dessus du ciel de Roland Garros.

Suivant les recommandations du Rapporteur Public, le Tribunal Administratif de Paris a décidé l’annulation de la convention entre la Ville de Paris et la Fédération Française de Tennis (FFT). Cette convention autorisait l’extension du site historique de Roland Garros, notamment dans la partie des Serres d’Auteuil, élément particulièrement clivant entre les partisans et les opposants au projet.

Selon la décision formulée par le Tribunal Administratif, la Ville de Paris dispose d’un délai de deux mois pour résilier ladite convention.

Le TA de Paris a estimé que cette dernière, signée entre les deux parties, était « illégale aux motifs que l’information des conseillers de Paris lors du vote de la délibération n’avait pas été suffisante et que le taux de redevance versé à la Ville de Paris en application de la convention était manifestement trop faible au regard des avantages de toute nature ».

Deux possibilités juridiques s’offrent désormais à la Ville de Paris. Elle peut demander un sursis à exécution – suspension de la décision rendue – et faire appel.

Dans tous les cas, la décision rendue aujourd’hui, est un coup dur pour le projet d’extension de Roland Garros. Sans le remettre en cause de manière irréversible, elle impose à la FFT et à la Ville de Paris, de remodeler un projet depuis longtemps critiqué par une partie des élus locaux et les associations environnementales.

Le projet alternatif, porté par les associations et les opposants au projet, pourrait finalement être adopté par la Ville et la FFT. D’un coût jugé supérieur, il aurait pour avantage de ne pas aménager les Serres d’Auteuil, et de recouvrir une partie du périphérique parisien.

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