Présidentielle : « Le sport, non enjeu de la campagne »

A moins de 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle française, le site internet Sport.fr, consacre un article très instructif sur la place du sport dans la vie politique.

L’article, de l’AFP, revient tout d’abord sur les déclarations polémiques de la candidate d’Europe-Ecologie – Les Verts, Eva Joly, qui avait récemment déclaré « si je fais 2 ou 3%, on va me donner le Ministère des Sports, et ça s’arrêtera là… ». Ces propos illustrent parfaitement la place qu’occupe aujourd’hui le sport dans notre société, grand oublié des politiques de relance économique.

Comme l’explique ensuite Sport.fr, « il a […] fallu attendre trois ans et demi après l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy et l’usure de deux secrétaires d’Etat (Bernard Laporte et Rama Yade, sous l’autorité de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé) pour que les Sports redeviennent, avec Mme Jouanno, un ministère de plein exercice ».

Pour sa part, Valérie Fourneyron, Maire de Rouen et chargé des questions sportives auprès du candidat socialiste François Hollande, estime que l’on « le sport pèse. Il est omniprésent dans notre quotidien et c’est là le grand paradoxe, il relève de l’anecdote dans la vie politique« .

Ainsi, comme l’indique l’article de Sport.fr, « aucun président de la République ne prendrait ainsi le risque de manquer une finale de Coupe de France de football, mais aucun n’ose en faire une priorité au moment des arbitrages budgétaires. […]

Il y a cinq ans, durant sa précédente campagne, Nicolas Sarkozy avait promis que le sport représenterait 3% du budget de l’Etat. Il culmine en fin de mandat à 0,15% et fut l’une des principales victimes de la crise et de la Révision générale des politiques publiques (RGPP)« .

Enfin et à juste titre, Sport.fr rappelle que « si les équipements – terrains, piscines, stades, salles – et les clubs sportifs survivent aujourd’hui en France, ce n’est ainsi pas grâce à l’Etat mais aux collectivités territoriales qui assument leur financement à hauteur de 11 milliards d’euros par an, soit 70%.

A titre de comparaison, le budget des sports pour 2012 sera de 248 millions, auxquels il convient d’ajouter les 276 millions d’euros du Centre national pour le développement du sport (CNDS) issus des taxes sur la Française des Jeux et de la taxe Buffet sur les droits TV, et destinés prioritairement à financer le fameux ‘sport pour tous' ».

L’intégralité de l’article est à consulter sur le site Sport.fr.

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