Orly est le premier des six candidats à dégainer l’artillerie, dans la course au Grand Stade de Rugby de la Fédération Française (FFR).
Jeudi, la candidature de Thiais-Orly a présenté, depuis l’aéroport international, son projet qui est sans doute l’un des plus intéressants, pour plusieurs raisons.
Le site envisagé pour l’implantation du stade de 82 500 places, se situe à proximité immédiate de l’aéroport d’Orly (1km) qui reçoit chaque année 25 millions de passagers, ainsi que des autoroutes A6, A10, A86 et A106 sans oublier la ligne du RER C. En outre, dès 2013, le site sera desservi par le Tramway 7 et d’ici 2018, par la Ligne 14 du Métro et par la Gare TGV d’Orly.
Du point de vue économique, Orly présente de nombreux atouts du fait de sa géolocalisation unique. Le Marché d’Intérêt National de Rungis est proche de l’éventuelle future enceinte de même que le Centre Commercial de Belle-Epine, l’un des plus importants d’Europe avec pas moins de 20 millions de visiteurs par an ainsi que le Centre Commercial de Thiais-Village (3,8 millions de visiteurs annuels). De plus, plus de 150 000 personnes travaillent chaque jour au coeur du pôle économique de Thiais-Orly, le premier du Sud francilien.
Concernant le soutien politique et institutionnel, Thiais-Orly bénéficie de l’appui des villes de Thiais et d’Orly bien entendu mais aussi de Rungis, de Chevilly-Larue ainsi que du Conseil Général du Val-de-Marne et de l’Établissement Public (EP) d’Orly-Rungis / Seine-Amont.
Le stade de Thiais-Orly, qui pourrait devenir le Stade du Grand Paris du fait de sa desserte future et de sa proximité avec la capitale française, émergera au milieu d’un espace urbain de 60 hectares, comprenant un parc urbain de 15 hectares ainsi qu’une ZAC de 11 hectares à Chevilly-Larue. Cette zone d’activité comprendra à terme, 1 000 logements au coeur d’un éco-quartier et 100 000 mètres carrés de bureaux. Aussi, avec le soutien de l’Etat, une Cité de la Gastronomie verra le jour près du Marché de Rungis et deviendra un lieu incontournable pour les visiteurs de passage dans la région.
Le stade accueillera bien sûr des matchs internationaux du XV de France et la Finale du Top 14 de Rugby mais aussi des matches de l’équipe de France féminine et de rugby à sept, discipline olympique à compter de 2016. L’écrin de la FFR accueillera aussi des événements culturels de premier plan comme des concerts ou spectacles divers grâce à une pelouse rétractable.
De fait, le Val-de-Marne, présente des arguments non-négligeables qui pourraient être décisifs dans le choix final, qui interviendra, après une phase de sélection le 10 Décembre 2011, dans le courant du mois de Juin 2012 pour une livraison du stade prévue à l’automne 2017.
Si la candidature de Thiais-Orly est retenue, il s’agira, à l’aube des années 2020, du cinquième grand stade d’Ile-de-France après la construction du Parc des Princes dans le XVIe arrondissement (50 000 places) du Stade de France au Nord (81 000 places), du nouveau Jean Bouin, qui comme le Parc des Princes se situe dans le XVIe arrondissement de la capitale (20 000 places d’ici 2013) et de l’Arena 92 du club de rugby Racing-Métro à l’Ouest (32 000 places d’ici 2014).
Du point de vue de la capacité d’accueil toutefois, il sera le premier stade de la région parisienne et donc, la première enceinte sportive de France.
Illustrations :
– Planification de l’implantation du Stade de Thiais-Orly (site officiel)
– Futur parc urbain de 15 hectares (Dossier de presse – Christian Devillers Architecte)
– Stade de Thiais-Orly (site officiel)
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