Paris 2024 : Jusqu’alors chez Disney, Marlène Masure rejoint le COJO

A compter du lundi 1er avril 2019, le Comité d’Organisation des Jeux d’été de Paris 2024 (COJO) accueillera en son sein une nouvelle personnalité.

Comme annoncé aujourd’hui dans un bref communiqué du COJO, Marlène Masure assurera ainsi les fonctions de Directrice Exécutive du Développement Commercial et des Partenariats et prendra dès lors ses quartiers au siège de Paris 2024, Boulevard Haussmann (Paris, 8ème arrondissement).

L’arrivée de Marlène Masure intervient quelques semaines après le départ annoncé de Frédéric Longuépée, initialement nommé à ce poste et devenu depuis le nouveau Président du club de football des Girondins de Bordeaux.

(Crédits – Marlène Masure / Compte Twitter officiel)

Diplômée en marketing de l’École Supérieure de Commerce de Dijon, Marlène Masure a exercé diverses fonctions au sein de grandes compagnies internationales.

De 1996 à 2000, elle assure ainsi les fonctions de Responsable Trade Marketing auprès de PEPSICO France, filiale hexagonale de la multinationale spécialisée dans le secteur agroalimentaire, PEPSICO, anciennement connue sous la dénomination de Pepsi-Cola Company.

Dès 2002, Marlène Masure intègre la société Electronic Arts – ou EA – qui s’est installée au cours des dernières années comme l’un des leaders mondiaux dans la production de jeux vidéo. Elle y restera en poste durant cinq ans et ce, avant de s’engager auprès d’une autre société au sein de laquelle elle gravira les échelons en une dizaine d’années.

Si les deux premières activités d’importance exercées par Marlène Masure ont indéniablement formé cette dernière dans le domaine du marketing, elle a encore davantage pu déployer ses talents dans le cadre de fonctions au sein de la multinationale du divertissement, The Walt Disney Company.

De 2007 à 2012, Marlène Masure intègre ainsi la filiale française de la compagnie, exerçant alors des responsabilités dans le domaine du marketing et de la communication auprès de la division interactive.

Cinq ans après son incursion réussie dans le groupe de divertissement, elle franchit un nouveau palier interne, en devenant successivement Directrice du Marketing digital de la compagnie dans l’Hexagone (2012-2015), puis Vice-Présidente chargée du Marketing, des Ventes et des Partenariats au sein de la régie publicitaire et partenariats de The Walt Disney Company France (2015-2017).

Depuis un peu moins de deux ans, Marlène Masure avait conforté ses fonctions de Vice-Présidente, avec un portefeuille incluant les activités de la régie en France, en Belgique, au Luxembourg, mais également dans les pays africains francophones.

Pour l’anecdote, en juillet 2016, la candidature américaine de Los Angeles – alors rivale de Paris 2024 – avait réussi à convaincre une personnalité majeure de The Walt Disney Company de rejoindre ses rangs.

LA 2024 avait à ce moment-là acté l’arrivée de Bob Iger, Président Directeur Général de la puissante société, en qualité de Vice-Président du Comité de Candidature.

(Crédits – Paris 2024)

Cette expérience plurielle dans le domaine du marketing, conjuguée à une certaine expertise dans le secteur non moins important du digital, des médias et des réseaux sociaux, a conduit aujourd’hui Marlène Masure aux portes de Paris 2024.

Désormais, elle aura en charge d’établir les futurs partenariats et, de surcroît, les conditions de revenus financiers adéquats dans le cadre du stratégique Programme des Sponsors.

Durant la phase de candidature, Paris 2024 avait tablé sur des revenus par niveau de partenariats – trois échelons subdivisés en catégorie de produit – de l’ordre de 973,56 millions de dollars (867,8 millions d’euros). In fine, Paris 2024 pourrait aisément engendrer 1,2 milliard d’euros de recettes uniquement grâce à ses partenariats, dont le premier a été officialisé en septembre 2018 avec le Groupe BPCE.

Cette somme couvrirait dès lors près d’un tiers du budget d’organisation de Paris 2024 (3,8 milliards d’euros) pour lequel le financement doit quasi-intégralement être assuré par des recettes privées, à savoir, outre le Programme des Partenaires, la contribution du Comité International Olympique (CIO), ou encore la billetterie des Jeux de 2024. Au moins 3 milliards d’euros supplémentaires seront par ailleurs nécessaires pour réaliser les aménagements utiles avant l’échéance olympique, avec un investissement public de 1,5 milliard d’euros et une part semblable en provenance du secteur privé.

Concernant le Programme des Partenaires, et à titre de comparaison, Londres 2012 avait atteint le seuil de 700 millions de livres sterling (811,7 millions d’euros actuels), tandis que le Comité d’Organisation des Jeux de Tokyo 2020 a d’ores et déjà dépassé la barre – inédite – des 3 milliards d’euros de recettes, avec plus de quarante partenaires engagés.

Au cours des années à venir, Los Angeles 2028 pourrait à son tour atteindre des sommets, avec l’ambition affichée d’obtenir 2,5 milliards de dollars de revenus (2,2 milliards d’euros), et même bien davantage si l’on considère la stratégie conjointe établie avec le Comité Olympique des États-Unis (USOC).

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