Pékin 2022 : Instauration du Comité d’Organisation

Comme annoncé dans le courant du mois de novembre dernier, les autorités chinoises ont officiellement instauré le Comité d’Organisation (COJO) des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2022, le 15 décembre 2015.

Cette constitution intervient quelques mois à peine après l’élection de Pékin en tant que Ville Hôte, le 31 juillet dernier.

En présence de nombreuses personnalités politiques du pays, Guo Jinlong – Chef du Parti Communiste de Pékin – a été confirmé au poste stratégique de Président du COJO et sera donc un interlocuteur privilégié entre les autorités nationales et le Comité International Olympique (CIO) au cours des prochaines années.

Le Président du CIO, Thomas Bach, lors de l'annonce de la Ville Hôte des JO d'hiver 2022 (Crédits - CIO / Ubald Rutar)
Le Président du CIO, Thomas Bach, lors de l’annonce de la Ville Hôte des JO d’hiver 2022 (Crédits – CIO / Ubald Rutar)

Le Président de l’institution de Lausanne (Suisse) a d’ailleurs adressé une lettre à destination des dirigeants du COJO, lettre dans laquelle il fait part de ses félicitations, mais dans laquelle il mentionne surtout l’aspect historique de la nomination de Pékin comme Ville Hôte des JO 2022.

« Pékin entre dans l’Histoire en tant que première ville du monde à accueillir aussi bien les Jeux Olympiques d’été que d’hiver.

La création du Comité d’Organisation représente le début d’une aventure passionnante pour toute la Famille Olympique.

Cette étape est la première de notre voyage de six ans ensemble afin d’offrir des Jeux Olympiques d’hiver exceptionnels en 2022 pour Pékin, pour la Chine et pour le monde entier » a notamment affirmé Thomas Bach.

Les autorités chinoises vont désormais superviser les différents aménagements sportifs prévus dans le cadre des Jeux, ainsi que le projet de ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou, l’un des pôles olympiques pour 2022.

Elles vont également devoir gérer les contraintes relatives à l’organisation des Jeux d’hiver dans des sites parfois dépourvus d’enneigement, sans oublier la problématique numéro un aujourd’hui en Chine, à savoir la pollution atmosphérique.

Cette pollution au smog a notamment eu pour conséquence le déclenchement inédit de l’alerte rouge à deux reprises au cours des derniers semaines.

Jamais jusqu’à présent, une telle alerte n’avait été déclenchée dans la capitale chinoise pourtant régulièrement soumise aux effets combinés des transports de millions de personnes chaque jour et d’une industrie toujours plus galopante dans et aux alentours de Pékin.