Cette semaine, au moment où la 128e Session du Comité International Olympique (CIO) s’apprêtait à commencer ses travaux à Kuala Lumpur (Malaisie), « Sport & Société » a répondu aux questions du journaliste René Saint-Louis concernant les deux Villes Candidates pour l’organisation des JO 2022.
Si Pékin (Chine) a finalement été élue aujourd’hui, Almaty (Kazakhstan) présentait toutefois des atouts et des arguments non-négligeables.
Découvrez ci-dessous les réponses accordées à « Ici Radio-Canada Première », mercredi 29 et jeudi 30 juillet 2015.
- Chronique « L’Heure du monde » (29 juillet 2015 à 18h25) sur la candidature d’Almaty.
« Il y a des montagnes très proches à Almaty, puisque les montagnes entourent la ville et une partie des compétitions de neige pourrait même se disputer à l’intérieur de la ville, comme par exemple le saut à ski, puisqu’un tremplin a été aménagé au cœur de la ville.
A l’inverse, Pékin, de ce point de vue là, est handicapée du fait que la ville-centre accueillerait les épreuves de glace alors que les autres compétitions seraient situées dans deux autres localités qui sont actuellement distantes de 4 à 5 heures de route de Pékin ».
- Chronique « L’Heure du monde » (30 juillet 2015 à 18h27) sur la candidature de Pékin.
« Certes, il y aurait d’ici 2022, la construction d’une ligne à grande vitesse au niveau ferroviaire. Cette ligne permettra de relier ces trois villes en l’espace de 40 à 50 minutes, mais pour l’heure, cette absence constitue un handicap particulier pour Pékin, qui ne dispose pas de montagnes proches.
Pékin a l’expérience d’avoir organisé les Jeux en 2008, elle a les infrastructures – que ce soit les infrastructures sportives et notamment le Parc Olympique de Pékin, ou que ce soit les infrastructures en termes de transports -, elle a également la renommée internationale et elle a aussi réussi, depuis son élection en 2001 pour les Jeux de 2008, à bâtir un réseau au sein des instances sportives internationales et notamment au sein du CIO ».