JO 2022 : Des bus électriques aux couleurs de la candidature de Pékin

Longtemps réticente sur la question environnementale, la Chine entend désormais devenir un acteur-clé dans les relations internationales en ce qui concerne le changement climatique et la valorisation des énergies propres.

Certaines actions engagées au niveau local permettent d’ailleurs d’illustrer cette volonté.

Comme l’a récemment indiqué Zhang Jiandong, Maire-adjoint de la capitale chinoise, « sur les 23 000 bus publics accessibles à Pékin, 90% seront des modèles à faible consommation énergétique » (électrique ou gaz naturel) d’ici l’ouverture des Jeux d’hiver de 2022.

Cinq bus électriques aux couleurs de la candidature olympique (Crédits - Pékin 2022)
Cinq bus électriques aux couleurs de la candidature olympique (Crédits – Pékin 2022)

Car la candidature olympique de Pékin s’inscrit dans une stratégie de durabilité, à la fois dans la manière d’appréhender les enjeux de l’organisation de l’événement international, mais aussi dans la manière de gérer les flux humains et commerciaux au cours des prochaines années.

Ainsi, cette semaine, le Beijing Public Transportation Group – autorité chargée de la gestion des transports publics de Pékin – a mis en service cinq nouveaux bus électriques aux couleurs de Pékin 2022. Contenant des batteries rechargeables en 10 minutes seulement, ces équipements ont été conçus selon un modèle rétro tout en adoptant des éléments modernes, comme par exemple des ports USB pour recharger les téléphones portables.

Ces cinq bus seront amenés à traverser le quartier historique de Quianmen sur un parcours comprenant un total de 21 arrêts et offriront de fait une image à la fois novatrice et traditionnelle de la capitale chinoise à destination des touristes nationaux et internationaux.

Un bus électrique Beijing 2022 devant la Porte de Qianmen, construite en 1419 (Crédits – Pékin 2022)

Au-delà de cet effort concernant les transports en commun, la Ville de Pékin a retiré pas moins d’un demi-million de véhicules anciens depuis le mois de mars 2015 et entend atteindre le seuil de 700 000 d’ici la fin de l’année.

En parallèle, les autorités locales souhaitent fermer cette année au moins 300 usines parmi les plus polluantes de la région et ce, après avoir fermé deux centrales à charbon au premier trimestre 2015.