Après l’échec du référendum relatif à la candidature hivernale de Munich 2022, les regards se tournent désormais sur les Jeux Olympiques d’été et notamment ceux de l’année 2024.
Un temps évoquée, l’idée d’une candidature allemande avait finalement été écartée et ce, afin de privilégier la montée en puissance de Munich. Mais le revers infligé dimanche par les citoyens bavarois pourraient rebattre les cartes en faveur d’une candidature estivale de Berlin ou Hambourg.
Ainsi, selon Fritz Horst Melsheimer, président de la Chambre de Commerce de Hambourg cité par un quotidien allemand, « les Jeux Olympiques à Munich auraient été une excellente chance pour notre pays. Mais malgré le manque de soutien indispensable à un tel projet, rien n’indique que l’Allemagne ne veut pas les Jeux ! »
De fait, « il faut maintenant se tourner vers une offre sérieuse pour les JO d’été de 2024 ou 2028. Hambourg a déjà montré qu’elle était intéressée ».
Pour le Volker Okun, président de la CDU (Parti Chrétien-Démocrate) de Hambourg, « une candidature représente une occasion unique pour la ville. Un concept compact a déjà été proposé par le passé. Aujourd’hui, la fenêtre de tir est plus ouverte qu’il y a quelques années. Nous avons besoin d’une solide planification et d’une volonté très forte ».
En 1993, la capitale Berlin avait été éliminée dès le second tour de scrutin, face à Manchester (Royaume-Uni), Pékin (Chine) et surtout Sydney (Australie) qui fut désignée Ville Hôte des Jeux d’été de l’An 2000.
Quelques années plus tard, pour les JO 2012, Hambourg – forte de près de 2 millions d’habitants – avait présenté sa candidature face à d’autres villes allemandes comme Stuttgart ou Francfort. Cependant, le Comité Olympique Allemand (DOSB) accorda sa confiance à Leipzig pour porter les couleurs du pays. Mais cette dernière ne fut pas retenue par le Comité International Olympique pour intégrer la « short-list » finale.
Aujourd’hui, l’idée d’une nouvelle aventure olympique commence à faire son chemin. Reste à savoir si la population sera ou non favorable à une telle démarche.
Hambourg a désormais deux ans pour porter sa réflexion et annoncer ses intentions.
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